Balle de tennis.
Les balles de tennis actuellement utilisées sont des balles creuses gonflées ou non, contenant un fluide - air ou gaz - sur lequel la température ambiante exerce une influence qui se traduit par une e différence du rebond qui augmente très sensiblement avec l'élévation de température. Cet inconvénient est re connu implicitement par les : Fédérations offi- cielles de tennis qui imposent dans leurs championnats le changement fréquent des balles, par exemple après avoir servi cinq à sept jeux seulement.
D'autre part, ces balles comportent une enveloppe extérieure en feutre tissé ou en caoutchouc strié, entourant une sphère en caoutchouc remplie d'un fluide sous une pression plus ou moins grande. De ce fait, l'enve- loppe extérieure de la balle se trouve sous tension permanente, ce qui nécessite un feutre tissé qui, par suite des chocs répétés au sol, s'use rapidement.
La balle suivant l'invention se différencie essentiellement de toutes les balles de tennis antérieures en ce qu'elle ne doit pas son élasticité, comme les précédentes, exclusivement à un fluide inclus sous une certaine pression, dans une enveloppe en caoutchouc. La balle de tennis suivant l'invention est caractérisée en ce qu'elle est constituée, au moins pour la plus grande partie de son volume, par une masse de caoutchouc poreux dont la densité est plus grande à sa périphérie qu'en sa partie centrale; cette densité peut croître régulièrement du centre à la périphérie; elle peut également être constante dans la partie centrale et une calotte de caoutchouc poreux de plus -grande densité et de plus grande dureté peut entourer cette partie centrale;
le caoutchouc poreux peut, par exemple, être combiné avec une charge de grains de liège convenablement répartis pour procurer la dif férence de densité désirée; il peut également être agencé de façon que ses pores soient plus grands au centre qu'à la périphérie; plusieurs couches de caoutchouc poreux de densité croissantc peuvent être superposées; ou encore un noyau central de liège ou une petite sphère creuse peut être entouré de la masse de caoutchouc poreux précité dont la densité est plus grande à la périphérie que vers le centre.
L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une telle balle au moyen d'un mélange de caoutchouc et d'un produit dégageant des gaz au cours du chauffage et formant les pores du caoutchouc po reux, caractérisé en ce qu'au cours de la vulcanisation la partie centrale de la masse de caoutchouc est chauffée à une température plus élevée que la partie périphérique. C'est ainsi qu'on peut chauffer d'abord la partie centrale de la balle pour que les corps mélangés au caoutchouc iet dégageant des gaz lors du chauffage provoquent la formation de pores plus grands dans la partie centrale et une accumulation plus grande du caoutchouc vers la périphérie et, par conséquent, une augmentation de la densité.
Ce résultat peut être obtenu, par exemple, au moyen d'une aiguille creuse par le canal de laquelle on fait arriver de la vapeur au centre de la balle et qu'on extrait une fois. la vulcanisation achevée, ou à l'aide d'une résistance électrique introduite dans la masse.
La balle peut être recouverte d'une enveloppe en feutre foulé, qui ne résisterait pas sur une balle creuse du type usuel, et qui, sur la sphère de caoutchouc poreux constituant la balle suivant l'invention, se feutre de plus en plus sous l'influence des chocs auxquels elle est soumise, et, de ce fait, a sa résistance à l'usure qui augmente; cette enveloppe de feutre foulé, bien que particulièrement recommandable, pourrait éven tellement être remplacée par le feutre tissé usuel, par une couche de caoutchouc souple ou compact, rendu ou non rugueux par incorporation de fibres, déchets de coton, de laine, etc.
On connaissait déjà antérieurement des balles dont l'élasticité n'était pas due à un fluide sous pression inclus dans une enveloppe élastique, mais il s'agissait alors de balles dont la densité est environ double de celle des balles de tennis et dont la déformation, sous la pression du doigt, par exemple, est pratiquement nulle: c'est ainsi que les balles de chistera comportent un noyau en matière dure, entouré d'un bobinage de fil de caoutchouc puis de toile et, enfin, d'une enveloppe en cuir; leur densité est beaucoup plus grande, leur dureté est incomparablement plus forte, et elles ne peuvent pas re cevoir des ,,effets" analogues à ceux que peut donner une balle de tennis; les mêmes observations s'appliquent aux balles de golf qui sont conçues sensiblement sur le même principe.
On a également fabriqué pour les enfants des balles en caoutchouc spongieux, mais il s'agissait alors d'une masse centrale homogène entourée par une enveloppe en caoutchouc prévulcanisé; l'ensemble fournissait une balle très molle, peu élastique, sans aucune ,,nervosité" et de densité très faible.
Toutes ces balles avaient des qualités qui correspondaient si peu à celles d'une balle de tennis qu'il pouvait paraître impossible qu'on puisse, avec du caoutchouc poreux, réaliser une balle de tennis susceptible d'être homologuée par les Fédérations de tennis; le demandeur y a cependant réussi en établissant la balle ainsi qu'il a été indiqué cidessus.
Si l'on utilise, pour la fabrication de la balle suivant l'invention, du caoutchouc natu rel, on peut employer comme charges toutes celles qui sont normalement utilisées dans cette industrie, telles que soufre, oxyde de zinc, carbonates, silice, etc. Comme agents gonflants, on peut prendre du carbonate d'ammonium, bicarbonate de soude, chlorhydrate d'ammonium, carbonate de méthanolamine, métaldéhyde, carbure de calcium, sulfate d'ammonium, etc. Tous les accélérateurs peuvent convenir. Le mélange peut comporter une certaine quantité de boules de liège dont les dimensions peuvent varier, par exemple, de 1 à 5 mm. La vulcanisation s'opère par tous moyens tels que vapeur, air chaud, etc.
On atteindra, par exemple, le résultat recherché en adoptant le mélange suivant en poids:
Feuilles de caoutchouc
fumées 100 parties
Oxyde de zinc 10
Huile minérale 10
Clay 40
Soufre 3 parties
Stéarine 2 Thinrame 0,1
Vulcacit D M 0,2
A ce mélange, pour obtenir les différences de densité désirées, on peut ajouter:
A la couche centrale Bicarbonate de soude 10 parties
Liège en boules 25
A la couche intermédiaire Bicarbonate de soude 8
Liège en boules 18
9 la couche périphérique Bicarbonate de soude 5
Liège en boules 10
Si l'on utilise, pour la fabrication de la balle suivant l'invention, du latex, on peut ajouter tous les produits chimiques normalement employés avec le latex.
La différence de densité peut encore être obtenue par incorporation au latex de poudres de caoutchouc poreux, de liège, de farine de bois, de déchets de laine, coton, de pulpe de papier, etc. Le mélange peut être utilisé liquide ou sous forme de gelée.
On atteindra, par exemple, le résultat recherche en adoptant le mélange suivant en poids:
Latex à 60 S 800 parties
Igépon 10
Soufre 13
Ethylphényldithio
carbamate de zinc 7
Oxyde de zinc 30
Clay 100
Caséine 30
Stabilisant 30
Eau 100
A ce mélange, pour obtenir les différences de densité désirées, on peut ajouter:
A la couche centrale Liège en boules 90 parties
Solution de sulfate
d'ammonium à 75% 20
A la couche intermédiaire Liège en boules 65
Solution de sulfate
d'ammonium à 75% 15
A la couche périphérique Liège en boules 30
Solution do sulfate d'ammonium à 75 10
Si l'on utilise, pour la fabrication de la balle suivant l'invention, un caoutchouc synthétique tel que le néoprène, on obtiendra, par exemple, le résultat recherché en adoptant le mélange en poids suivant:
Néoprène 100 parties
Magnésie légère 10
Colophane 5 parties
Huile de palme 20
Bicarbonate de soude 10
Néozone 2
Soufre 2
Oxyde de zinc 10
Carbonate de chaux 10 A ce mélange, pour obtenir les différences de densité désirées, on peut ajouter:
A la couche centrale Liège en boules 30 parties
Carbonate d'amuionium J
Liège en boules 25
A la couche intermédiaire Carbonate d'ammonium 4
Liège en boules 18
A la couche périphérique Carbonate d'ammonium 2,5
Il va de soi que ces différents modes de réalisation qui ont été décrits ont été donnés à titre purement indicatif et nullement limi ta. tif et que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans qu'on s'écarte pour cela du cadre de la présente invention.
REVENDICATIONS:
I. Balle de tennis, caractérisée en ce qu'elle est constituée au moins pour la plus grande partie de son volume par une masse de caoutchouc poreux dont la densité est plus grande à sa périphérie qu'en sa partie centrale.
Tennis ball.
The tennis balls currently used are hollow balls inflated or not, containing a fluid - air or gas - on which the ambient temperature exerts an influence which results in a difference in the rebound which increases very appreciably with the rise in temperature. This drawback is recognized implicitly by the: Official tennis federations which impose in their championships the frequent change of balls, for example after having served only five to seven games.
On the other hand, these balls have an outer casing of woven felt or ribbed rubber, surrounding a rubber sphere filled with a fluid under a greater or lesser pressure. As a result, the outer shell of the bale is under permanent tension, necessitating a woven felt which, as a result of repeated impacts on the ground, wears out quickly.
The ball according to the invention differs essentially from all previous tennis balls in that it does not owe its elasticity, like the preceding ones, exclusively to a fluid included under a certain pressure, in a rubber casing. The tennis ball according to the invention is characterized in that it is constituted, at least for the greater part of its volume, by a mass of porous rubber, the density of which is greater at its periphery than at its central part. ; this density can grow steadily from the center to the periphery; it may also be constant in the central part and a cap of porous rubber of greater density and greater hardness may surround this central part;
the porous rubber can, for example, be combined with a load of suitably distributed cork grains to provide the desired difference in density; it can also be arranged so that its pores are larger in the center than at the periphery; several layers of porous rubber of increasing density can be superimposed; or else a central core of cork or a small hollow sphere may be surrounded by the aforementioned mass of porous rubber, the density of which is greater at the periphery than towards the center.
The invention also relates to a method of manufacturing such a ball by means of a mixture of rubber and a product which releases gases during heating and forms the pores of porous rubber, characterized in that during vulcanization the central part of the rubber mass is heated to a higher temperature than the peripheral part. In this way, the central part of the bale can be heated first so that the bodies mixed with the rubber and giving off gases on heating cause the formation of larger pores in the central part and a greater accumulation of the rubber. towards the periphery and, consequently, an increase in density.
This result can be obtained, for example, by means of a hollow needle through the channel of which steam is made to arrive at the center of the bale and which is extracted once. vulcanization completed, or using an electrical resistance introduced into the mass.
The ball may be covered with a full felt envelope, which would not resist on a hollow ball of the usual type, and which, on the porous rubber sphere constituting the ball according to the invention, felt more and more under the ball. influence of the shocks to which it is subjected, and, therefore, has its resistance to wear which increases; this envelope of fulled felt, although particularly advisable, could possibly be replaced by the usual woven felt, by a layer of flexible or compact rubber, made or not roughened by incorporation of fibers, cotton waste, wool, etc.
We already knew previously balls whose elasticity was not due to a pressurized fluid included in an elastic envelope, but they were then balls whose density is approximately double that of tennis balls and whose deformation , under the pressure of the finger, for example, is practically zero: thus the balls of chistera have a core of hard material, surrounded by a winding of rubber thread then of canvas and, finally, of an envelope in leather; their density is much greater, their hardness is incomparably stronger, and they cannot receive "effects" analogous to those which a tennis ball can give; the same observations apply to golf balls which are designed substantially on the same principle.
Sponge rubber balls were also made for children, but they were then a homogeneous central mass surrounded by a pre-vulcanized rubber envelope; the whole provided a very soft ball, not very elastic, without any "nervousness" and of very low density.
All these balls had qualities which corresponded so little to those of a tennis ball that it could seem impossible that one could, with porous rubber, make a tennis ball capable of being approved by the tennis federations; the plaintiff succeeded, however, by establishing the ball as indicated above.
If natural rubber is used for the manufacture of the ball according to the invention, it is possible to use as fillers all those which are normally used in this industry, such as sulfur, zinc oxide, carbonates, silica, etc. . As blowing agents, ammonium carbonate, sodium bicarbonate, ammonium hydrochloride, methanolamine carbonate, metaldehyde, calcium carbide, ammonium sulfate, etc. can be taken. All accelerators can be used. The mixture may include a certain quantity of cork balls, the dimensions of which may vary, for example, from 1 to 5 mm. Vulcanization takes place by all means such as steam, hot air, etc.
The desired result will be achieved, for example, by adopting the following mixture by weight:
Rubber sheets
smoke 100 parts
Zinc oxide 10
Mineral oil 10
Clay 40
Sulfur 3 parts
Stearin 2 Thinrame 0.1
Vulcacit D M 0.2
To this mixture, to obtain the desired density differences, we can add:
At the middle layer Baking soda 10 parts
Cork balls 25
At the middle layer Baking soda 8
Cork balls 18
9 the peripheral layer Baking soda 5
Cork balls 10
If latex is used in the manufacture of the ball according to the invention, any chemicals normally employed with the latex can be added.
The difference in density can also be obtained by incorporating powders of porous rubber, cork, wood flour, waste wool, cotton, paper pulp, etc. into the latex. The mixture can be used liquid or as a jelly.
We will achieve, for example, the desired result by adopting the following mixture by weight:
Latex at 60S 800 parts
Igepon 10
Sulfur 13
Ethylphenyldithio
zinc carbamate 7
Zinc oxide 30
Clay 100
Casein 30
Stabilizer 30
Water 100
To this mixture, to obtain the desired density differences, we can add:
At the central layer Cork in balls 90 parts
Sulphate solution
75% ammonium 20
At the middle layer Cork in balls 65
Sulphate solution
75% ammonium 15
At the peripheral layer Cork in balls 30
75 10 ammonium sulphate solution
If a synthetic rubber such as neoprene is used for the manufacture of the ball according to the invention, the desired result will be obtained, for example, by adopting the following mixture by weight:
100 parts neoprene
Light chalk 10
Rosin 5 parts
Palm oil 20
Baking soda 10
Neozone 2
Sulfur 2
Zinc oxide 10
Lime carbonate 10 To this mixture, to obtain the desired density differences, we can add:
With the central layer Cork in balls 30 parts
Amuionium carbonate J
Cork balls 25
At the middle layer Ammonium carbonate 4
Cork balls 18
At the peripheral layer Ammonium carbonate 2.5
It goes without saying that these different embodiments which have been described have been given purely as an indication and in no way limiting. tif and that many modifications can be made without departing for this from the scope of the present invention.
CLAIMS:
I. Tennis ball, characterized in that it is constituted at least for the greater part of its volume by a mass of porous rubber whose density is greater at its periphery than at its central part.