Organe de fixation de dispositif de distribution.
La présente invention concerne un organe de fixation, tel qu'une bague ou une tourette, pour fixer un dispositif de distribution de produit fluide, tel qu'une pompe ou une valve sur le col d'un réservoir Ce genre d'organe de fixation est couramment utilise dans le conditionnement de liquide ou de produit pâteux, notamment dans le domaine de la parfumerie de la cosmétique et de la pharmacie L'organe de fixation qui sert a monter la pompe ou la valve sur le réservoir contenant le produit a distribuer comprend en gênerai un corps pourvu de moyens de réception en gênerai par enchquetage pour recevoir la pompe ou la valve et des moyens de fixation par vissage ou par sertissage sur le col du réservoir Dans le cas d'une bague de fixation par exemple, celle-ci s'étend depuis le col du resen oir vers le haut et masque ainsi la pompe ou la valve Pour des raisons esthétiques, la bague s'étend au moins jusqu'au niveau de l'extrémité inférieure du poussoir lorsque la pompe ou la valve est au repos Ainsi, la bague réalise une jonction esthétique entre le réservoir et le poussoir sur lequel on appuie pour actionner le dispositif de distribution
Dans certains domaines, et plus particulièrement dans la parfumeπe et la cosmétique, il est important que le distπbuteur dans son ensemble présente un aspect esthétique attrayant Par conséquent, il est courant d'habiller la bague réalisée en matière moulée, avec un habillage généralement métallique la paroi extéπeure de la bague est généralement cylindrique et l'habillage qui vient la revêtir se présente alors sous la forme d'un simple cylindre que l'on vient emmancher en force sur la bague La fixation de l'habillage sur la bague est alors simplement réalisée par les frottements entre eux Un distributeur comprenant une telle bague habillée est décrite dans le document US-5 234 135 du même inventeur Cependant, cette technique d'emmanchage cylindrique ne peut pas être utilisée lorsque la bague ou l'habillage ne sont pas parfaitement cylindriques
D'autie part, ce type d'emmanchage de l'habillage ne permet pas un blocage en rotation, ce qui peut être gênant
Le document US-5 228 586 décπt par exemple un distributeur dans lequel une
frette est fixée sur une bague de sertissage au moyen d'un épaulement supérieur et d'un cordon inférieur qui viennent en prise avec la bague respectivement au-dessus et en dessous. La frette est ainsi maintenue sur la bague tout en pouvant tourner sur elle. Il est à noter qu'il ne s'agit pas dans ce document d'un habillage, mais d'une frette d'indexation.
La présente invention a pour but de pouvoir fixer un habillage même non cylindrique, sur un organe de fixation, qui peut lui aussi être non cylindrique.
Pour ce faire, la présente invention a pour objet un organe de fixation pour fixer un dispositif de distribution de produit fluide tel qu'une pompe ou une valve sur un réservoir, ledit organe de fixation comprenant un corps pourvu de moyens de réception pour recevoir un dispositif de distribution et des moyens de fixation sur le réservoir, et un habillage périphérique extérieur recouvrant au moins partiellement ledit corps, ledit habillage comprenant des moyens d'accrochage coopérant avec ledit corps, lesdits moyens d'accrochage comprenant des dents adaptées à mordre dans le corps. Avantageusement, les moyens d'accrochage comprennent un rabat périphérique orienté vers l'intérieur définissant un logement interne annulaire recevant une extrémité d'un manchon formé par ledit corps.
De préférence, les dents sont prévues à l'extrémité du rabat.
En outre, ledit habillage peut être pourvu de moyens de retenue coopérant avec ledit corps, les moyens de retenue pouvant comprendre au moins une projection interne coopérant par encliquetage avec ledit corps.
Selon une forme de réalisation, la projection interne est formée par un repli vers l'intérieur de l'extrémité périphérique de l'habillage sur elle-même.
D'autre part, le corps est pourvu de moyens d'encliquetage coopérant avec les moyens de retenue de 1 'habillage.
Selon une forme de réalisation, les moyens d'encliquetage comprennent plusieurs pattes élastiques d' encliquetage.
En variante, les moyens d'encliquetage comprennent une collerette périphérique élastique d'encliquetage. Selon une forme de réalisation esthétique, il est possible que l'habillage présente une forme ogivale en section verticale.
Les moyens d'accrochage et les moyens de retenue sont prévus sur l'habillage respectivement à l'extrémité supérieure et à l'extrémité inférieure de l'habillage, de sorte
qu'il est soumis à une tension entre ses deux extrémités.
L'invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de la présente invention.
Sur les dessins : - la figure 1 est une vue en coupe transversale à travers une pompe équipée d'un organe de fixation selon l' invention, la figure 2 est une vue en coupe à travers un habillage selon l'invention les figures 2a et 2b sont des vues agrandies des moyens d'accrochage et des moyens de retenue respectivement, et - la figure 3 est une vue de dessous de l'habillage représentée sur la figure 2.
Dans l'exemple de la figure 1, il a été représenté une pompe 3 surmontée d'un poussoir 4. Bien entendu, il est tout à fait possible de remplacer cette pompe 3 par une valve. La structure interne de la pompe 3 n'étant pas critique pour la présente invention, elle ne sera pas décrite du tout. La seule partie qui intervient dans la présente invention est le corps 31 de la pompe. Cette pompe 3 est équipée d'un organe de fixation 2 qui se présente sous la forme d'une bague. La pompe 3 ainsi équipée de sa bague est prête à être montée sur le col d'un réservoir (non représenté). La bague est formée d'un corps 2 qui comprend de manière classique des moyens de réception 26 qui reçoivent l'extrémité supérieure de corps de pompe par encliquetage en force, et des moyens de fixation 25 ici sous la forme d'un filetage interne destiné à coopérer avec un filetage correspondant prévu sur le col d'un réservoir (non représenté). Bien entendu, une fixation par sertissage peut être envisagée à la place du filetage interne 25. Plus en détail, le corps 2 de la bague se présente dans son ensemble sous la forme d'un cylindre qui définit dans sa partie inférieure un manchon 27 pourvu intérieurement du filetage interne 25 et dans sa partie supérieure d'un manchon 21 qui fait saillie vers le haut et se termine par une extrémité périphérique supérieure 23. Au niveau de la jonction des manchons 21 et 27, la bague forme une collerette annulaire 28 qui s'étend vers l'intérieur. La collerette 28 se prolonge sur sa périphérique interne par un manchon 29 qui définit les moyens de réception 24 par encliquetage pour l'extrémité supérieure du corps de pompe 31. Une telle bague 2 est d'une conception tout à fait classique.
Toutefois, selon l'invention, la bague 2 forme à proximité de l'extrémité 23 du manchon 21 un rebord périphérique annulaire 26. Comme on peut le voir sur la
figure 1 , ce rebord périphérique annulaire 24 est réalisé par un amincissement de la paroi du manchon 21 au niveau de l'extrémité supérieure 23. D'autre part, la bague 2 est pourvue, au niveau de l'extrémité inférieure du manchon 27, de pattes réparties sur la périphérique ou d'une collerette élastique périphérique 22 qui fait saillie vers l'extérieur. Ces pattes ou cette collerette cassent l'aspect parfaitement cylindrique de la bague 2, de sorte qu'elle présente maintenant une forme d'ensemble conique ou ogivale.
Pour les raisons esthétiques décrites ci-dessus, la bague 2 comprend d'un habillage 1, de préférence métallique, qui recouvre le corps 2 de la bague. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 2, cet habillage présente en section transversale une forme sensiblement ogivale. Pour permettre la fixation de cet habillage 1 sur le corps 2 de la bague, il est prévu des moyens d'accrochage qui coopèrent avec le corps 2.
Selon la forme de réalisation représentée sur la figure 1 , ces moyens d'accrochage sont situés à l'extrémité périphérique supérieure de l'habillage 1 sous la forme d'un rabat périphérique 13 relié au corps 11 de l'habillage par une bride annulaire de liaison 14. Le rabat 13 forme avec l'extrémité supérieure du corps 11 de l'habillage 1, un logement interne annulaire 16 (fig. 2a) dans lequel est engagée l'extrémité supérieure 23 du manchon 21.
Selon l'invention, le rabat 13 est pourvu de dents 15 orientées vers le bas à l'intérieur de l'habillage 1. Ces dents 15 sont adaptées à mordre dans le rebord 26 que forme le manchon 21 à proximité de son extrémité 23. En réalisant l'habillage 1 en métal et la corps de la bague 2 en matière plastique, on assure un bon ancrage des dents 15 dans le rebord 24. L'implantation des dents 15 dans le rebord 24 empêche toute possibilité de rotation de l'habillage sur le corps 2 de la bague.
En variante ou en combinaison avec les dent, le logement 16 peut être réalisé de sorte que l'extrémité 23 du manchon 21 puisse être engagée en force à l'intérieur de manière à coincer l'extrémité annulaire 23 dans le logement 16. Ceci est faisable en réalisant le logement 16 avec une épaisseur légèrement inférieure à l'épaisseur de l'extrémité 23 du manchon 21. Ce rabat périphérique annulaire 13 qui forme ainsi un logement d'insertion 16 permet l'accrochage de l'habillage sur le corps de la bague. Afin d'assurer un positionnement stable de l'habillage, les pattes ou la collerette 22 de la bague sont en contact avec la paroi intérieure du corps 11 de l'habillage. Les pattes ou la collerette servent ainsi de moyens de guidage et de maintien en position de l'extrémité inférieure de l'habillage 1.
Selon une forme de réalisation préférée, l'extrémité inférieure du corps h de l'habillage 1 est pourvue de moyens de retenue sous la forme d'une ou de plusieurs projections internes qui coopèrent avec le corps 2 de la bague. Cette ou ces projections internes peuvent se présenter sous les formes les plus diverses à condition de faire saillie vers l'intérieur en formant un épaulement orienté vers le haut. Selon une forme pratique de réalisation, étant donné que l'habillage est réalisé en métal, ces moyens de retenue peuvent être réalisés sous la forme d'un repli vers l'intérieur de l'extrémité périphérique inférieure de l'habillage sur elle-même comme on peut le voir sur les figures 1, 2 et 2b. Ainsi, l'extrémité inférieure de l'habillage 1 peut coopérer par encliquetage avec les pattes ou la collerette que forme le corps 2 de la bague comme on peut le voir sur la figure 1. Les extrémités libres des pattes 22 ou l'extrémité libre périphérique de la collerette 22 viennent en prise avec l'épaulement que forme le repli 12 de l'habillage 1. Du fait que la bague 2 est réalisée en matière plastique, les pattes ou la collerette 22 présentent une certaine élasticité, ce qui permet de compenser les tolérances de fabrication de l'habillage 1.
Bien que les moyens d'accrochage prévus à l'extrémité supérieure de l'habillage 1 sont suffisants pour assurer un positionnement stable et solide, l'adjonction de moyens de retenue à l'extrémité inférieure de l'habillage permettant un encliquetage assure une mise sous tension de l'habillage 1 entre ses deux extrémités, ce qui contribue encore davantage à la stabilité de la fixation de l'habillage.