"Dispositif embarqué de récupération d'un homme à la mer permettant 1 ' autorécupération d'une victime consciente"
L'invention a pour objet un dispositif embarqué de récupération d'un homme à la mer permettant 1 'autorécupération d'une victime consciente. L'état de la technique peut être défini par le matériel suivant :
- bouées de sauvetage, ronde, bouées en U ou en forme de fer à cheval, bouées en forme de triangles ou carrés, de divers matériaux rigides et gonflables.
Ces bouées ne garantissent pas la flottaison car la victime est involontaire et il se peut qu'elle n'ait pas mis sa bouée avant de tomber ou bien qu'il n'y a pas de témoin pour lui en lancer une. Même si la victime a une bouée, elle reste dans l'eau en attendant son sauvetage par une aide extérieure. Il en est de même pour le matériel cité plus loin : engins de flottaison en volumes rectangulaires de différentes tailles comme les coussins de sauvetage des
avions de ligne ou bien ceux plus gros des navires avec des cordes pour s'agripper, gilets de sauvetage en mousse rigide ou bien gonflable, combinaison de survie étanche et gonflable, - canots de sauvetage de différentes tailles rigides ou gonflables, pouvant accueillir de une à plusieurs dizaines de personnes, matériel de signalisation personnelle : sifflets, miroirs, lampes, feux, colorants, émetteurs radio de positionnement par satellite, etc.
Souvent, lorsqu'une victime tombe à la mer, elle n'emporte aucun des équipements cités plus haut.
Les études de divers organismes qui s'occupent de sécurité en mer montrent qu'il existe trois étapes critiques dans le sauvetage d'un homme à la mer :1 - fournir un équipement de flottaison,
2 - établir le contact physique avec la victime,
3 - ramener la victime à bord.
Les équipements, produits ou techniques existant pour résoudre le problème, sont incomplets car ils échouent sur une ou deux étapes conduisant au sauvetage. Par exemple : 1) la flottaison : il existe la bouée de sauvetage (en forme d'anneau, de fer à cheval, etc.), les gilets de sauvetage en mousse rigides ou gonflables de n'importe quelle forme et même un radeau de survie gonflable, pour une personne et que la victime est supposée emporter avec elle dans sa chute. Les équipements cités fournissent la flottaison mais le contact avec le bateau qui continue sa course est perdu et cela ne permet pas de ramener la victime à bord. D'autres, offrent la possibilité de hisser la victime mais seulement dans le cas où celle-ci flotte à côté du bateau. Des perches sont destinées à marquer la position sur l'eau de la victime de même qu'une radio balise
transmet par satellite sa position exacte mais échouent à deux des trois étapes critiques du sauvetage.
Dans le cas d'un homme qui tombe à la mer, si celui-ci ne porte pas de gilet ou de bouée de sauvetage, il est impossible de garantir que les autres membres de l'équipage peuvent lui fournir un élément de flottaison. Si le marin est solitaire, il est sûr que personne ne lui viendra en aide immédiatement . Lorsque d'autres personnes sont à bord, il peut ne pas y avoir eu de témoin de la chute (exemple : le marin est de quart seul la nuit pendant que les autres dorment) , les autres membres de l'équipage peuvent être dans l'impossibilité de manœuvrer correctement le navire et revenir sur le point de chute pour fournir l'élément de flottaison. Il existe plusieurs raisons possibles . Donc, la seule solution pour qu'une victime flotte est qu'elle porte un gilet ou une bouée avant de tomber ou bien qu'il existe un élément de sauvetage dans l'eau, à côté de la victime que celle-ci puisse saisir immédiatement. 2) établir le contact avec la victime : Une victime solitaire ou sans témoin est perdue.
Si la victime n'est pas reliée avec le bateau au moyen d'une corde, le contact physique est perdu et devra être établi à nouveau.
Si un témoin éloigne le bateau en manœuvrant, il lui est difficile de maintenir le contact visuel avec la victime. Un mécanisme automatique ou manuel peut lâcher sur l'eau un équipement de positionnement comme une perche avec un drapeau, une balise radio-satellite. De nuit, l'équipage perdra de vue la victime si celle-ci n'est pas munie d'une lampe de signalisation, de même la victime aura des difficultés à trouver une bouée de sauvetage si celle-ci n'est pas munie d'une lampe.
Pour établir le contact, le bateau doit revenir et stopper exactement à l'endroit où se trouve la personne dans l'eau,
ceci dans n'importe quelle condition. Il est extrêmement difficile de réaliser cette manœuvre à la voile, parfois impossible par gros temps, vent fort et mer agitée. Si l'équipage arrive à manœuvrer le bateau à proximité immédiate, cela met souvent la victime dans un péril plus grand que si le bateau maintenait une certaine distance.
On peut tenter d'établir le contact en lançant une bouée attachée à une corde mais, pour que la victime s'en saisisse et l'enfile, il faut que celle-ci soit immobile sur l'eau sinon, elle sera arrachée des mains de ladite victime qui n'aura pas le temps de l'enfiler. Or ceci suppose que le bateau s'arrête.
Par grand vent, il est impossible d'arrêter un voilier, particulièrement un multicoque qui va conserver une certaine vitesse sur l'eau. Si le contact est établi avec la victime par le moyen d'une corde, même si la victime a réussi à enfiler un gilet ou une bouée, elle va être traînée par le bateau qui continue à avancer. Or, avec plus de 70% du corps de l'eau, la résistance à l'avancement est telle que la victime est vite submergée et risque d'être noyée, l'obligeant ou obligeant les autres membres d'équipage à lâcher ladite corde, perdant ainsi le contact physique.
Donc la seule solution pour établir le contact et de le garder est de fournir à la victime un élément de flottaison attaché au bateau, facile à saisir et qui n'offre pas de résistance à l'avancement dans l'eau quand la victime est traînée derrière un bateau.
3) ramener la victime à bord :
Tous les équipements existants supposent une aide extérieure et ne conviennent pas au marin solitaire ou sans témoins capables de manœuvrer dans la tempête .
Ce qui fonctionne dans des conditions de vent et de mer calme comme lancer une bouée attachée à une corde et tirer dessus pour ramener la victime à bord ne fonctionne pas si le bateau ne s'arrête pas. Comme décrit plus haut, la résistance
est telle que l'on ne peut pas hâler la victime sur la corde. D'autre part, si le bateau arrive à stopper à côté de la victime, il en résulte souvent un plus grand danger que si le bateau maintenait une certaine distance. Lorsque le bord du navire est haut et au-dessus de l'eau, la victime doit pouvoir être hissée d'une façon confortable, sans péril, ce qui suppose un équipement de treuillage.
Ainsi la seule solution pour que la victime revienne à bord à coup sûr est qu'elle puisse le faire par ses propres moyens. De même, l'engin de sauvetage doit posséder des caractéristiques hydrodynamiques permettant à la victime d'être tirée par une corde, sans résistance derrière un bateau et permettant à cette victime de se hâler ou d'être tirée en retour vers le bateau puis au-dessus de l'eau, à bord. Les brevets suivants définissent également l'état de l'art antérieur.
- FR-A-2. 638. 705 : dispositif de sécurité embarqué sur un bateau avec équipage pour l ' alerte et la localisation en vue de sa récupération d ' un homme tombé de ce bateau à la mer caractérisé en ce qu ' il comprend des premiers moyens individuels d ' émission d 'au moins un signal acoustique portés par chaque homme de l ' équipage commandés par la chute dans la mer, des moyens de réception de ce signal embarqués sur le bateau, des moyens de commande d ' une chaîne d ' assistance actionnables par ce signal et des seconds moyens d ' émission et de réception d 'au moins un signal radio entre l 'homme tombé à la mer et le bateau .
FR-A-2. 622. 717 : l ' invention concerne un disposi tif comportant un émetteur et un récepteur conçus de telle sorte gue 1 ' éloignement de l ' émetteur déclenche une alarme . L ' émetteur est porté par la personne à surveiller, 1 ' éloignement de 1 ' émetteur, en diminuant au-dessous d ' un certain seuil le signal reçu par le récepteur fixé sur l ' embarcation, déclenche une alarme . Le dispositif selon
l'invention est particulièrement destiné à la surveillance des personnes à bord des embarcations.
- FR-A-2.692.723 : dispositif de repérage. Il comprend un ballonnet et un réflecteur d'ondes radar, à trois faces réfléchissantes perpendiculaires entre elles fixées en plusieurs points à la paroi intérieure du ballonnet, les points de fixation n'étant disposés que sur deux droites perpendiculaires, mais non sécantes.
- FR-A-2.695.904 : le dispositif est destiné à faciliter le sauvetage d'une personne tombée à la mer. Il comprend au moins un émetteur émettant un signal codé et destiné à être porté par toute personne à bord du bateau, un récepteur détectant le signal codé et délivrant un signal de commande lorsque le signal codé n'est pas détecté et des moyens de commande de la marche du bateau recevant le signal de commande du récepteur et comprenant un dispositif électromagnétique activé par le signal de commande et modifiant la marche du bateau lorεqu' il est excité. Dans le cas d'un bateau à voile, le dispositif électromagnétique est constitué d'un bobine située à proximité du compas du pilote automatique du bateau. Au moyen d'un inclinomètre et d'un détecteur de route suivie, on oblige le bateau à tourner en rond.
EP-416.972 : 1 ' installation de détection de la sortie d'une personne du bord d'un bateau, dans laquelle un circuit émet un signal à basse fréquence d'interrogation à une boucle disposée au pourtour du pont. Des émetteurs -récepteurs portés par chaque personne à bord, lorεqu' ils détectent l'intense signal émis par l'intermédiaire de la boucle, renvoient un signal à haute fréquence qui est détecté par le circuit. Comme le champ est extrêmement faible à l' extérieur de la boucle, la chute d'un homme à la mer est très nettement détectée par la disparition de la réponse de l' émetteur -récepteur qui n'a pas reçu le signal d'interrogation.
- US-A-4 .343 . 046 A (MC DONALD) :
Ce brevet décrit un dispositif pour récupérer un homme qui est tombé par dessus bord. Il utilise un harnais, un câble de treuillage, des poulies et une borne pour le sortir hors de l'eau. La manœuvre est réalisée par un tiers qui agi t à bord du navire .
- US-A-5.192 .238 (BROWN) :
Ce brevet décri t un disposi tif de secours en mer pour récupérer un homme tombé à la mer. Il utilise un filin traînant auguel l'homme à la mer peut s 'accrocher en fermant le mousqueton d ' une boucle, ce filin traînant déclenche l ' action d ' une ancre flottante qui agissant par une poulie de renvoi sur ledit filin ramène l 'homme à la mer vers le navire .
Il n 'y a pas d ' élément de flottaison du type planche flottante.
- FR-2 . 066. 831 (BARON) :
Ce brevet décri t un disposi tif de sauvetage pour secourir tout passager d ' un bateau qui tombe par dessus bord . Chaque personne embarquée porte un émetteur qui se déclenche dès que la personne tombe à l ' eau et qui entraîne différents moyens pour signaler la chute, stopper le bateau, larguer des équipements .
Le dispositif embarqué d' autorécupération d'un homme à la mer conscient est du type utilisant, un bout flottant traînant destiné à être récupéré par l'homme à la mer, un élément de flottaison pour l'homme à la mer et de matériel de sécurité et d'urgence pour le sauvetage. - le bout flottant fait office de moyen de commande pour actionner le largage de l'élément de flottaison, - ledit élément de flottaison remorquable est relié au bateau par un bout faisant office de remorque et comportant au moins un moyen faisant office d' amortisseur.
- ledit élément de flottaison est une planche flottante et a une forme hydrodynamique et porte hors de 1 ' eau toute ou partiellement la victime avec un minimum de résistance à la traction dans l'eau. L'élément de flottaison est symétrique sur chaque face par rapport à son plan horizontal, gonflable et muni d'attaches de remorquage .
L'élément de flottaison comporte au moins un élément de préhension faisant office de poignée et/ou d'étrier pour faciliter la sortie de l'eau de l'homme à la mer.
Le dispositif embarqué sur le bateau comporte un moyen faisant office de treuil pour treuiller et relever la remorque, l'élément de flottaison et la victime à bord.
Le treuil est embarqué à bord du bateau. Le treuil est manuel et embarqué à bord de l'élément flottant .
Le treuil est électrique déclenchable à distance par un moyen de commande tel que la remorque .
Il comporte un lanceur embarqué sur le bateau destiné à lancer l'élément de flottaison relié à la remorque dans un contenant en forme d'ogive.
Le lanceur, embarqué sur le bateau, destiné à lancer l'élément de flottaison est déclenché par traction sur le bout flottant ou bien par radiocommande portée par la victime, la commande peut être automatique dès le contact avec l'eau ou bien actionnée manuellement.
Le moyen faisant office de treuil est une ancre flottante solidaire d'une des extrémités du bout faisant office de remorque tandis que l'autre extrémité est fixée à la planche flottante, ledit bout passant par une poulie de renvoie montée à bord du bateau.
La poulie est équipée dans sa fixation sur le bateau d'un amortisseur.
L'ancre flottante est montée sur la planche flottante où elle peut être larguée à l'eau par la victime.
Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. Ils représentent un mode de réalisation préféré selon l'invention. Ils permettront de comprendre aisément l'invention.
La figure 1 est une vue schématique du bateau équipé d'un bout flottant traînant, d'un élément de flottaison relié à un moyen faisant office de remorque. Trois schémas illustrent ce mode de réalisation.
La figure 2 est une vue schématique du bateau équipé d'un bout flottant traînant, d'un élément de flottaison relié à un moyen faisant office de remorque et d'un treuil. Trois schémas illustrent ce mode de réalisation. La figure 3 est une vue schématique du bateau équipé d'un bout flottant traînant, d'un élément de flottaison relié à un moyen faisant office de remorque, d'un lanceur et d'un treuil. Trois schémas illustrent ce mode de réalisation.
La figure 4 est une vue schématique du bateau équipé d'un élément de flottaison, d'un moyen faisant office de lanceur commandé à distance par la chute de la victime à la mer, d'un contenant, d'un treuil.
La figure 5 est une vue en perspective d'un élément de flottaison. La figure 6 est une vue de dessus d'un élément de flottaison selon un autre mode de réalisation.
La figure 7 est une vue en coupe longitudinale de l'élément de flottaison selon la figure 6 avec la victime disposée à plat ventre pour être remorquée. La figure 8 est une vue de côté d'un bateau avec un lanceur embarqué et un bout flottant traînant.
La figure 9 est une vue selon la figure 5 où le lanceur à lancé le contenant qui contient l'élément de flottaison relié au bateau par une remorque.
La figure 10 est une vue schématique d'un lanceur selon le dispositif, lanceur qui contient un contenant en forme d'ogive dans lequel est disposé l'élément de flottaison.
La figure 11 est une vue du treuil qui est embarqué sur le bateau et qui permet de treuiller l'élément de flottaison et la victime à bord du bateau, par l'intermédiaire de la remorque.
La figure 12 est une vue d'un mode de disposition du treuil, de l'élément de flottaison et de la remorque.
La figure 13 est une vue du dispositif à poste fixe embarqué sur le bateau. Le moyen faisant office de treuil pour treuiller et relever la remorque, l'élément de flottaison et la victime à bord est une ancre qui, par un jeu de poulies frappées sur l'élément de flottaison et sur le bateau et qui est fixé au bout faisant office de remorque, permet de treuiller avec la vitesse du bateau l'ensemble (élément de flottaison-victime) .
La figure 14 est une vue de détail mettant en évidence la fixation et le largage du dispositif.
La figure 15 est une vue schématique du fonctionnement du dispositif et du treuillage de l'élément de flottaison par l'ancre flottante.
Le dispositif embarqué d' autorécupération d'un homme à la mer conscient est du type utilisant un bout flottant 1 tel que représenté à la figure 1, ledit bout flottant étant relié à un élément de flottaison 3, ledit élément de flottaison 3 contenant éventuellement le matériel de sécurité et d'urgence pour le sauvetage.
Le bout flottant traînant 1 est destiné à être récupéré par l'homme à la mer car il fait office de moyen de commande pour larguer l'élément de flottaison 3. Ledit élément de flottaison
3 est lui-même relié au bateau 2 par un bout faisant office de remorque 4.
Ce bout faisant office de remorque 4 est équipé d'un moyen faisant office d'amortisseur 5.
Comme représenté à la figure 1, les trois schémas mettent en évidence que lorsque la victime 6 tombe à la mer, celle-ci si elle est consciente, peut récupérer le bout flottant 1 et utiliser le bout flottant comme moyen de commande pour déclencher le largage de l'élément de flottaison 3.
La victime 6 peut alors se hisser sur l'élément de flottaison 3 et s'y mettre à plat ventre et se laisser traîner par la remorque 3, l'élément faisant office d'amortisseur peut permettre aisément à la victime 6 de se mettre en place sans accoup par rapport au remorquage du bateau.
Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, le bateau est équipé d'un treuil 7 à déclenchement automatique avec un moyen de commande tel que la remorque.
La victime peut ainsi déclencher la manœuvre de treuillage à partie de l'élément de flottaison 3.
Le treuil est disposé de telle manière sur le bateau 2 que l'opération de treuillage de l'élément flottant permet le relevage de la récupération à bord de l'élément de flottaison 3 et de la victime 6 qui y est accrochée. Selon le mode de réalisation représentée à la figure 3, le bateau 2 est équipé d'un lanceur 8, ledit lanceur 8 est commandé par le bout flottant traînant 1 qui fait office de moyen de commande pour déclencher le lancement d'un contenant 9, contenant dans lequel est disposé l'élément de flottaison 3 et la remorque 4.
Selon un mode de réalisation préféré, le contenant 9 a une forme d'ogive. L'ogive 9 est creuse pour disposer l'élément de flottaison 3 et la remorque 4.
Selon un autre mode de réalisation représenté à la figure 4, la victime 6 est équipée d'une radiocommande 26 qui se déclenche, dès qu'elle est en contact avec l'eau et déclenche le lanceur 8. Le lanceur 8 est également pourvu d'un microrécepteur 27 qui active le lanceur. La radiocommande 26 peut également être activée manuellement.
La figure 5 met en évidence l'élément de flottaison 3 qui comporte notamment un élément de préhension 10 qui permet à la victime 6 d'utiliser cette poignée comme un étrier pour être maintenu sur l'élément de flottaison 3 notamment lorsque celui- ci est treuillé puis relevé à bord du bateau 2.
Les figures 6 et 7 mettent en évidence les caractéristiques techniques de cet élément de flottaison qui a notamment une forme hydrodynamique, proche de celle d'un matelas ou d'une planche flottante, pour porter toute ou partiellement la victime comme représenté à la figure 7 et ce, avec un minimum de résistance à l'eau et au vent lors du remorquage de l'élément de flottaison 3 par le bateau 2 puisque celui-ci continue sa course.
La figure 10 représente un lanceur 8 selon le dispositif. II s'agit d'un canon dont le tube 11 est disposé sur un support 12 avec des pieds 13 réglables.
Le support 12 reçoit le propulseur qui est actionné au moyen d'une réserve de gaz 15.
La base du canon est fixée par une attache réglable 16. La position des différents anneaux de fixation 17 permet ainsi que le réglage de la longueur des pieds 13, 14, de régler l'angle de tir du lanceur.
La gâchette d' actionnement 25 est reliée au bout flottant traînant 1. Dans le tube 11 du canon est disposé le contenant 9 qui a la forme d'une ogive et qui contient l'élément de flottaison 3. Ledit élément de flottaison 3 est lui-même relié à la remorque 4.
La figure 11 représente un treuil 7 avec son moteur électrique 29 qui est actionné par un levier de commande 18 auquel est reliée la remorque 4.
Le treuil 7 comporte naturellement un tambour d'enroulement 19.
La figure 12 met en évidence un exemple possible de disposition du treuil 7, de la remorque 4 de l'élément de flottaison 3 replié.
L'ensemble est disposé au niveau du bastingage 20. Le treuil 7 est au niveau du pont 21, tandis qu'un support 22 est fixé sur le bastingage 20 par dessus bord et dans une position au-dessus du treuil 7.
Ce support 22 reçoit un emballage de protection 23 pour la remorque 4 qui est lovée dans ledit emballage 23 et qui est relié, par une extrémité, au treuil 7, tandis que l'autre extrémité est reliée à l'élément de flottaison 3 replié.
L'élément de flottaison 3 est disposé dans le support 22 dans un équilibre instable retenu par une fragile cordelette 28 reliée également par un anneau 24 au bout flottant traînant 1. La traction violente de la victime 6 sur le bout flottant traînant 1 casse la cordelette 2, ce qui entraîne la chute à la mer de l'élément de flottaison replié 3 qui était en équilibre instable au dessus de l'eau.
L'élément de flottaison 3 se gonfle automatiquement ou pas s'il est gonflable et la victime 6 peut se faire remorquer en s 'accrochant dessus.
La victime 6 peut déclencher son treuillage et son relevage à bord.
Le dispositif selon l'invention représenté dans les figures 13, 14 et 15 comporte les mêmes éléments avec en plus une ancre flottante 30 qui fait office de treuil 7.
Sur la figure 13, le dispositif est fixé par son support de largage rapide 22 qui lui même fixé au bastingage 20 ou tableau arrière . L'ancre flottante 30 est fixée à l'élément de flottaison ou planche flottante 3. Elle est reliée par un filin 31 à la remorque 4 qui est lovée en partie dans un sac de rangement 32 tout en passant autour d'une poulie de renvoie 33. Ladite poulie 33 est fixée au bastingage 20 par un bout 34 tandis
qu'un amortisseur 5 est disposé entre ladite poulie 33 et le point de fixation sur le bastingage 20.
Comme représenté à la figure 14, en tirant sur le bout flottant 1, la victime tire sur l'attache rapide 35 qui manœuvre la goupille 36 qui libère la masselotte 37 et libère ainsi le dispositif de son poste. L'attache rapide 35 s'ouvre par la traction. L'ensemble du dispositif tombe à l'eau.
Le mousqueton 38 permet de libérer la planche flottante de la remorque 4. Le mousqueton 39 est ouvert par la victime pour libérer l'ancre flottante 30 qui tombe à l'eau.
L'homme tombé à la mer une fois sur la planche flottante 3 peut larguer l'ancre flottante 30 qui, par la vitesse du bateau et la poulie de renvoie, ramène selon la flèche 1, ladite planche flottante 3 vers le bateau.
Selon ces derniers modes de réalisation, l'ancre flottante 30 peut ne pas être reliée à la remorque double 4 qui passe par la poulie 33 mais être attachée à la planche flottante 3 en un autre endroit . Dans ce cas c'est alors la victime elle-même qui frappe l'ancre flottante 30 sur un bout de la remorque (et non pas automatiquement) et qui libère ensuite ce bout de la planche de flottaison 3.
Objectifs et avantages de la présente invention
Ainsi, en plus des objectifs et avantages des systèmes de sauvetage d'un homme à la mer déjà existants, plusieurs objectifs et avantages de la présente invention sont : a) - de fournir un élément de flottaison à la victime dans tous les cas,
b) - de fournir un élément de flottaison immobile sur l'eau au moment où la victime l'attrape, c) - de fournir un élément de flottaison relié au bateau, d) - de fournir un élément de flottaison illuminé la nuit, e) - de fournir un élément flottant à prise rapide, que l'on ne doit pas enfiler, perdant ainsi de précieuses secondes, f) - de fournir un élément flottant qui soit efficace sur une face comme sur l'autre, il est symétrique sur chaque face par rapport à son plan horizontal, g) - de fournir un élément flottant qui puisse être tiré derrière un bateau à grande vitesse, avec la victime dessus, sans que celle-ci soit submergée ou noyée, h) - de fournir un élément de flottaison qui va élever le corps de la victime hors de l'eau afin de réduire la résistance à la traction, i) - de fournir à la victime la possibilité de revenir seule vers le bateau en tirant sur la corde, j ) - de fournir un élément de flottaison avec une prise en main suffisante pour que la victime puisse être hissée au-dessus du niveau de l'eau, sans risque de lâcher prise, ) - de fournir une batterie et une lampe pour l'illumination nocturne de la planche, 1) - de fournir le moyen de recharger cette batterie automatiquement , m) - de fournir un contact automatique qui va allumer ou éteindre la lampe, n) - de fournir un mécanisme automatique à bord du plateau pour rembobiner la corde qui tire la victime dans l'eau, o) - de fournir un élément de flottaison gonflable, donc de faible encombrement une fois replié, p) - de fournir un lanceur réutilisable pour lancer l'élément gonflable replié loin derrière le bateau,
q) - de fournir un contact pour que la victime déclenche le lanceur, r) - de fournir un contenant aérodynamique pour y introduire l'élément flottant dégonflé que le canon va lancer.
REFERENCES
I. Bout flottant traînant 2. Bateau
3. Elément de flottaison - planche flottante
4. Bout faisant office de remorque
5. Amortisseur
6. Victime 7. Treuil
8. Lanceur
9. Contenant
10. Elément de préhension
II. Tube 12. Support
13. Pieds réglables
14. Pied
15. Réserve de gaz
16. Attache d' actionnement 17. Anneaux de fixation
18. Levier de commande
19. Tambour d'enroulement
20. Bastingage
21. Pont 22. Support
23. Emballage de protection
24. Anneau
25. Gâchette
26. Radiocommande 27.Microrécepteur
28. Cordelette
29. Moteur électrique
30. Ancre flottante
31. Filin ancre flottante
32. Sac de rangement
33. Poulie de renvoie
34. Bout de fixation de la poulie 35. Attache rapide
36. Goupille
37. Masselotte
38. Mousqueton d'attache du bout 4 à la planche flottante 3
39. Mousqueton pour le passage de la remorque 4 dont le bout est fixé à l'ancre flottante 3