SYSTEME D'AUTHENTIFICATION D'UN TICKET ELECTRONIQUE
DE STATIONNEMENT PAYANT
La présente invenuon concerne un système d'authentification d'un ticket électronique de stationnement payant. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine général du stationnement payant, et plus spéci-alement dans celui des parcmètres individuels placés à l'intérieur des véhicules, connus sous le nom dlCPM, acronyme du terme anglo-saxon "In-Car Par ing-MeterJ On connaît de la demande de brevet français No. 97/ 15650 un ticket électronique de stationnement payant constitué d'un boîtier individuel portatif comprenant, entre autres, une horloge fournissant la date et l'heure courantes. Ces informations permettent, en combinaison avec le nombre d'unités de stationnement présentes dans le boîtier et avec le régime tarifaire applicable, de calculer la date et l'heure de fin de stationnement autorisé.
Dans le but de pouvoir vérifier la licéité de la présence d'un véhicule, le régime tarifaire choisi et la date et l'heure de fin de stationnement autoπse sont visualisés sur un dispositif d'affichage du boîtier, lequel est place à l'intérieur du véhicule derrière le pare-brise, de manière a être visible par un agent de surveillance du parc de stationnement.
Cependant, un tel ticket électronique de stauonnement doit être sécurisé en ce sens qu'on doit pouvoir s'assurer qu'il est bien délivré par l'operateur gérant la zone de stationnement considérée, et qu'il est authentique, c'est-à-dire non fraudé par un microprocesseur-pirate remplaçant le microprocesseur du boîtier.
Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invenuon est de proposer un système d'authentification d'un ticket électronique de stationnement payant constitué d'un boîtier individuel
portable comprenant, au moins, une horloge fournissant la date et l'heure courantes, système qui permettrait de vérifier l'authenticité dudit ucket électronique.
La solu on au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que ledit boîtier comprend également :
- une mémoire dans laquelle est stockée une clé d'identification d'au moins un opérateur de stationnement payant,
- des moyens de calcul d'une chaîne d'authentification à partir de la date et l'heure courantes, de ladite clé d dentification et d'un algorithme de calcul,
- des moyens d'affichage de ladite chaîne d'authentification, et en ce que ledit système d'authentification comprend, en outre, un second boîtier détenu par un agent de surveillance, dit boîtier d'authentification, identique au boîtier du ticket électronique, et comprenant :
- une horloge fournissant la date et l'heure courantes,
- une mémoire dans laquelle est stockée ladite clé d'identification,
- des moyens de calcul de ladite chaîne d'authentification. à partir de la date et l'heure courantes, de ladite clé d'idenuficauon et dudit algorithme de calcul,
- des moyens d'affichage de la chaîne d'authenuficauon, ladite authentificauon étant réalisée par comparaison par l'agent de surveillance des chaînes d'authenuficauon respecuvement affichées sur le boîtier du ticket électronique et sur le boîuer d'authenuficauon. Ainsi, on comprend qu'une comparaison posiuve entre les deux chaînes d'authentification, calculées de manière indépendante mais idenuque, permet de conclure à l'authenucité du ticket électronique contrôlé.
Il faut également noter un avantage du système d'authentification de l'invention qui consiste dans le fait que le boîtier d'authentification
est physiquement identique au boîtier des dckets électroniques. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir un appareil particulier pour effectuer l'authenUficaUon des tickets électroniques.
Tous les boîtiers, qu'ils soient uckets électroniques ou d'authenuficauon, sont initialisés à l'aide d'une même carte à mémoire électronique, dite carte d'initiahsauon, contenant notamment la clé d'identification. L'insertion de la carte d'initialisauon dans les lecteurs de cartes équipant lesdits boîtiers transfère ladite clé d'identification dans les mémoires respectives. Selon un mode de mise en oeuvre particulier de l'invention, lesdits moyens de calcul du boîtier du ticket électronique effectuent le calcul de la chaîne d'authentification selon une périodicité de période donnée. Par exemple, cette périodicité peut être de 10 minutes. En d'autres termes, la même chaîne d'authentification est affichée sur le boîuer du ticket électronique au cours de la période de 10 minutes.
Corrélativement, l'invention prévoit que les moyens de calcul du boîuer d'authentification effectuent le calcul de la chaîne d'authenuficauon pour la date et l'heure courantes, ainsi qu'une peπode avant et une période après la date et l'heure courantes Cette disposiuon permet d'éliminer les difficultés liées à la différence entre les dates et heures courantes indiquées par les horloges des deux boîtiers. Ladite période apparaît donc comme l'écart maximum toléré entre les deux horloges.
Enfin, il peut se produire que les moyens d'affichage du cket électronique ne rendent pas possible la lecture de la chaîne d'authenuficauon. C'est le cas par exemple d'un afficheur à cristaux liquides ayant séjourné trop longtemps derrière le pare-brise d'un véhicule par grande chaleur et grand ensoleillement.
Pour remédier à cette situaUon, il est proposé par l'invention que le boîtier du ticket électronique comporte, en outre, des moyens
subsidiaires aptes à donner une information caractéristique de la chaîne d'authentification, en cas d'impossibilité de lecture des moyens d'affichage du boîtier du ticket électronique.
En guise d'exemple, lesdits moyens subsidiaires comprennent un composant photoèmissif, comme une diode électroluminescente clignotante de façon intermittente, le nombre de clignotement étant un nombre caractérisUque formé à partir de la chaîne d'authenufication : premier chiffre, somme des chiffres, etc ..
La descπp on qui va suivre, en regard des dessins annexés, donnes à tre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée.
La figure 1 est une représentation schémaUque d'un système d'authenufication d'un Ucket électronique de stationnement payant.
La figure 2 est un bloc -diagramme foncuonnel du système d'authentification de la figure 1.
Sur la figure 1 est représenté schématiquement un système de stauonnement payant organisé autour d'un ticket électronique 10 dont le fonctionnement est décπt dans la demande de brevet français
No 97 15650 précitée A ce stade, il suffit de savoir que ledit Ucket électronique est consume par un boîtier 10 contenant une première mémoire de stockage de régimes tarifaires, une deuxième mémoire de stockage d'unités de stationnement, une horloge donnant la date et lheure courantes DH et des moyens de calcul, à savoir essentiellement un microprocesseur, aptes à établir la date et l'heure de fin de stationnement autorise en fonction du régime tarifaire sélectionné à l'aide de boutons 1 1 , 12, des unités de stauonnement stockées dans ladite deuxième mémoire et de la date et l'heure courantes DH. La date et l'heure de fin de stauonnement autorisé, ainsi que le régime tarifaire choisi sont visualisés sur un afficheur 13 de manière à permettre le contrôle de hcéité du stationnement par un agent de surveillance. Au
99/30285 ours au stauonnement , le microprocesseur du boîuer 10 consomme progressivement les unités de la deuxième mémoire de stockage, cette consommation pouvant être arrêtée par l'usager, en appuyant sur la touche 14 , s'il revient a son véhicule avant la fin du stauonnement autoπsé.
A ce système de stauonnement payant est associé un système d'authenuficauon du Ucket électronique 10 destiné à s'assurer que le boîuer 10 n'est pas frauduleux et qu'il foncUonne bien pour l'opérateur de stauonnement concerné. A cet effet, une clé K d'identificauon est stockée dans une mémoire du boîuer 10 du ticket électronique. Dans le mode de réalisa on représenté, cette clé d'identification est fournie par l'opérateur au moyen d'une carte 5 à mémoire électronique, dite carte d'irutialisauon, configurée par un ordinateur central 20. Le ticket électronique 10 étant muni d'un lecteur de cartes, l'insertion de la carte 5 d'iniUalisaUon a pour effet, notamment, de transférer la clé K d'idenuficauon dans la mémoire du boîuer 10. Bien entendu, la clé K est propre à l'opérateur et est la même pour tous les boîtiers 10 suscepubles de foncuonner dans des parcs de stationnement gérés par cet operateur Comme on peut le voir sur la figure 2 , ladite clé K d'idenuficauon est utilisée, pour calculer une chaîne AS d'authenuficauon a parur d n algorithme AL de calcul, implante dans le microprocesseur du boîtier 10, et faisant intervenir, outre la cle K, la date et lheure courantes DH fournies par lhorloge dudit boîuer • AS = AL (DH, K). Ainsi que le montre la figure 1 , la chaîne d'aut enuficauon AS est affichée sur l'écran 13 du boîuer 10, au moins de façon intermittente.
Symétriquement, le système d'authenuficauon de l'invenuon prévoit au moins un boîuer 20 d'authenuficauon desUné aux agents de surveillance, structurellement idenUque au boîtier 10 des tickets
électroniques. Ledit boîuer 20 d'authenuficauon reçoit également la même clé K d'idenuficauon provenant de la carte 5 d'iniUalisauon.
Une chaîne AS' d'authenuficauon est calculée par le microprocesseur du boîtier 20 au moyen du même algorithme AL de calcul à partir de la clé K d'authentification et de la date et l'heure courantes DH' fournies par l'horloge du boîtier 20 d'authentification : AS' = AL (DH', K). La chaîne AS' d'identification ainsi calculée est visualisée sur l'afficheur 23 du boîtier 20, permettant ainsi d'effectuer une comparaison visuelle des deux chaînes AS et AS' d'authentification. Si la comparaison est positive, le boîuer 10 du Ucket électronique est considéré comme authentique et non frauduleux.
De façon pratique, la chaîne AS d'authentification n'est pas calculée en permanence par le boîtier 10, mais selon une périodicité de période P donnée, 10 minutes par exemple. D'autre part, il peut survenir une difficulté si les dates et heures courantes DH et DH' des deux boîtiers ne sont pas exactement les mêmes, car ces grandeurs étant impliquées dans le calcul des chaînes AS et AS' d'authentification, il pourrait se produire que lesdites chaînes soient différentes alors que le boîtier 20 n'est pas frauduleux mais considéré comme tel par un agent de surveillance constatant une comparaison négauve des chaînes AS et AS'.
Pour remédier à cet inconvénient, il est prévu, comme le montre la figure 2 , qu'à chaque péπode P, le boîuer 20 d'authenuficauon calcule non seulement la chaîne AL (DH', K) à la date et l'heure courantes DH', mais aussi les chaînes AL (DH'-P, K) et AL (DH'+P, K), respecuvement une péπode P avant et une péπode P après DH'. La chaîne AS' est donc consutuée des Uois chaînes AL (DH'-P, K), AL (DH', K) et AL (DH'+P, K) qui sont visualisés successivement sur l'écran 23 du boîtier 20. De cette manière, si l'écart entre les dates et heures courantes DH et DH' est au plus égal à la période P, un boîtier
O 99/30285 ι u non irauduieux indiquera l'une des trois chaînes d'authentification affichées sur le boîtier 20 d'authentificauon.
En résumé, et de façon générale, on voit que, écrivant les chaînes d'authenuficauon sous la forme : AS = AL (DH, K)
AS' = { AL' (DH'-P, Kl, AL' (DH', K"), AL' (DH'+P, K"),
.alors :
- soit AL ≠ AL', le boîtier 10 du ticket électronique n'est pas licite car chargé avec un algorithme différent de celui du boîtier 20 d'identification,
- soit K ≠ K', la clé du boîtier 10 du ticket électronique n'est pas celle de l'opérateur dont l'agent de surveillance effectue l 'authentification, - soit DH g [DH'-P, DH'+P], l'écart entre DH et DH' n'est pas acceptable.
Dans tous les cas, l'agent de surveillance doit verbaliser. On comprendra que le système d'authentification de l'invention repose sur une comparaison visuelle entre les deux chaînes AS et AS'. Cependant, il peut arriver que la lecture de l'afficheur 13 du boîtier 10 soit impossible, ceci pour de muluples raisons, en particulier un noircissement d'un écran à cristaux liquides dû à un ensoleillement excessif par exemple. C'est pourquoi, on envisage que le boîtier 10 soit muni de moyens subsidiaires aptes à donner une information caractéristique de la chaîne AS d'authenuficauon. Ces moyens subsidiaires peuvent être un composant photoèmissif du type clignotant, disposé sur le boîuer 10 et dont le clignotement constitue ladite information caractéristique. A titre d'exemple, on peut convenir que le clignotement soit répétitif, chaque séquence formant un nombre
caractéristique de la chaîne AS, tel que le premier chiffre, la somme de tous les chiffres de la chaîne, etc....
Ces moyens subsidiaires peuvent être déclenchés par le boîtier 10 dés détection de l'anomalie de lecture et donner l'information caractéristique en permanence. Il peuvent également être déclenchés par commande à distance de l'agent de surveillance, par exemple en envoyant, à l'aide d'une lampe, un front de lumière sur un capteur photosensible, tel qu'une photodiode du boîtier 10, la détection de ce front de lumière déclenchant le fonctionnement du composant photoèmissif, diode électroluminescente par exemple.