Turbine éolienne à axe transversal.
L'invention concerne une turbine éolienne comportant au moins une pale.
Les turbines éoliennes actuelles sont classées en deux types principaux: les turbines à axe horizontal, et les turbines à axe vertical. Les turbines à axe horizontal sont dites à portance, car elles utilisent cette composante de la force du vent pour produire le couple moteur utile. Les turbines à axe vertical sont classées en deux types, selon la composante de la force du vent qui produit le couple moteur: les turbines à portance, de type "Darrieus" et les turbines à traînée, de type "Savonius" ou autre.
L'inconvénient majeur des éoliennes à axe vertical réside dans le couple moteur négatif des pales remontant le vent.
Les éoliennes à axe horizontal ont besoin de pylônes, et nécessitent la mise en hauteur des équipements importants (multiplicateurs, génératrices, freins...) ce qui augmente la difficulté de les installer et d'en assurer l'entretien.
La présente invention a pour objet de limiter ces inconvénients et apporte d'autres avantages expliqués après l'exposé ci-dessous. A cet effet la turbine de l'invention comporte un axe transversal.
Les turbines éoliennes proposées comportent au moins une pale.
Chaque pale est montée sur un arbre secondaire de façon à pouvoir tourner librement autour de celui-ci, ou avec celui-ci.
Chaque arbre secondaire est fixé à un arbre principal dont l'axe est l'axe transversal. L'arbre principal est monté dans des paliers de façon à pouvoir tourner, pour qu'il puisse être orienté perpendiculairement à la direction du vent.
Un mécanisme raccorde la pale et l'arbre principal de manière à ce que, pour un tour de la pale autour de (ou avec) son arbre secondaire, l'arbre principal fasse également un tour. Ce mécamsme doit être réglé pour que la corde du profil de la pale soit sensiblement parallèle au vent lorsque l'axe longitudinal de la pale passe dans le plan vertical passant par l'axe principal.
Ci après sont rappelés des termes classiques de l'industrie des éoliennes concernant les pales. A la figure 5a, la corde du profil d'une pale est représentée par le segment XY, l'axe longitudinal de la pale est l'axe (562) et le pied de pale (536) est la partie reliant la partie utile de la pale à son arbre (secondaire dans le cas des turbines ici décrites).
Le mécanisme en question permet que la force de portance et/ou la force de traînée agisse sur chaque pale dans une proportion qui dépend principdement de la vitesse du vent relatif, de la position de la pale sur sa trajectoire, et des diverses caractéristiques de la pale. Sur toute la trajectoire, la pale est positionnée de façon à ce que la composante utile de la force du vent sur cette pale produise un couple moteur toujours dans le même sens sur l'arbre principal.
Les turbines comportent avantageusement plusieurs pales et le mouvement décrit est continu et décalé d'une pale à l'autre. Le décalage assure la continuité du couple moteur produit par les pales sur l'arbre principal.
L'arbre principal, qui doit être orienté perpendiculairement au vent, peut être positionné verticalement ou obliquement mais, s'il est positionné horizontalement, l'éolienne n'a pas besoin de pylône, mais d'un simple support, car le dispositif mécanique force les pales à se mouvoir entre des positions au-dessus de l'arbre horizontal et (pour certaines réalisations) dans des positions sensiblement au niveau de cet arbre.
Chaque arbre secondaire d'une turbine peut faire un angle différent avec l'axe principal, mais pour des raisons d'équilibre cet angle (îi ) sera avantageusement le même pour tous les arbres secondaires d'une même éolienne. Cet angle est une caractéristique essentielle de réalisation d'une turbine à axe transversal. Nous appellerons l'angle (Ω ), l'angle de balayage.
Un point d'une pale décrit une trajectoire dont la projection sur un plan horizontal forme un "huit", et dont la projection sur un plan vertical passant par l'axe principal, est sensiblement un secteur de cercle dont l'ouverture est de deux fois l'angle (Ω ).
Les figures 10a et 10b montrent cette trajectoire pour (Ω ) = 90° et les figures 1 la et
1 lb la trajectoire pour (Ω ) = 45°. Vw montre la direction du vent.
L'angle de calage (μ) est par définition l'angle que fait la corde du profil de la pale avec la tangente à sa trajectoire.
La figure 10c montre pour une éolienne avec l'angle (Ω ) = 90°, l'angle de calage (μ) de la pale en cinq points d'un quart de sa trajectoire. Les trois autres quarts de la trajectoire sont sensiblement symétriques au premier quart. Pour augmenter la force de portance des pales et leur vitesse il faut corriger l'angle de calage de la pale en chaque point de sa trajectoire en faisant pivoter la pale autour de son axe longitudinal par un système mécanique ou à servomoteurs. Un exemple de correction est montré dans la position 4 de la pale de la figure 10c.
L'absence de pylône amène une réduction de coût, mais aussi une grande facilité d'accès aux pales et aux divers mécanismes pour leur installation et leur entretien. L'absence de pylône permet aussi une intégration meilleure dans le paysage.
Un autre avantage essentiel des réalisations avec axe principal horizontal et un angle de balayage (Ω ) proche de 90° est la possibilité, sans changer les autres composants de l'éolienne, de changer ou modifier les pales pour les adapter aux vitesses de vent, au paysage, et aux autres caractéristiques du site éolien.
L'orientation de l'arbre principal perpendiculairement à la direction du vent est réalisable par des moyens classiques tels que l'empennage et les systèmes à servomoteur. L'orientation peut être automatique pour certaines réalisations.
Les pales peuvent être de types tout à fait différents.
Les pales de surface importante privilégiant l'action de la traînée du vent sont avantageusement faites de voilures sous-tendues par des nervures en matériau léger. Dans des sites éoliens avec des vents de vitesses plus élevées il faut privilégier la portance, des profils classiques symétriques sont avantageusement utilisés ( par exemple: les profils NACA 0012, 0015...).
Lorsque l'on privilégie la force de portance, il faut corriger l'angle de calage de la pale, comme expliqué ci-dessus.
L'emploi de pales flexibles en tout ou en partie peut augmenter la portance sur une partie de la trajectoire, et il permet une régulation automatique du couple moteur. Des pales en forme de T sont avantageusement employées sur des turbines avec un angle de balayage (Ω ) < 35°. La partie supérieure du T est perpendiculaire à la partie "normale" de la pale et sert à soutenir la pale. Cette partie est agencée de façon que la force de portance due au vent sur celle ci soit sensiblement égale et de sens opposé à la force due au poids de la pale.
La régulation pour des vents de vitesses plus élevées que la vitesse maximale prévue à la conception, est obtenue statiquement (à l'arrêt), en réduisant la surface des pales, ou dynamiquement (en fonctionnement) en réduisant l'angle entre la direction du vent et la direction de l'arbre horizontal, ce qui réduit les composantes utiles de la force du vent sur les pales.
La mise hors service, pour des vents violents, est obtenue statiquement (à l'arrêt) ou dynamiquement (en fonctionnement) en positionnant l'arbre horizontal et donc les pales parallèlement à la direction du vent.
Si les pales sont munies de servomoteurs destinés à la correction de leur angle de calage, ceux-ci peuvent être utilisés pour la régulation et la mise hors services par modification des angles de calage.
Avec ou sans pylône, les nacelles des éoliennes classiques à axe horizontal peuvent être adaptées pour fonctionner à la façon de ce type d'éolienne. L'arbre horizontal doit pouvoir être orienté perpendiculairement au vent et prolongé des deux côtés de la nacelle.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront des revendications secondaires et de la description des dessins qui sont annexés, à titre d'exemples non limitatifs, au présent mémoire.
Dans les différentes figures représentant une même réalisation (références composées d'un même numéro de figure et d'une lettre différente) les mêmes références désignent des éléments identiques.
Les figures de 1 à 5 sont des vues partielles des réalisations avec un angle de balayage (Ω ) = 90°.
Les figures la à ld sont des vues de face de quatre positions d'une turbine à un arbre secondaire et à une pale.
La figure le est une vue en perpective d'une turbine à un .arbre secondaire et à une pale.
Les figures 2a à 2d sont des vues de face de quatre positions d'une turbine à deux arbres secondaires coaxiaux et à deux pales.
La figure 2e est une vue en perpective d'une turbine à deux arbres secondaires coaxiaux et à deux pales.
La figure 3 est une vue en perpective d'une turbine à trois arbres secondaires du même coté de l'arbre principal et à trois pales, une pale n'étant pas représentée. La figure 4a est une vue de face d'une position d'une turbine à deux arbres secondaires avec chacun une pale.
La figure 4b est une vue de profil d'un exemple de pale à surface importante, avec une vue de face de cette pale dans la figure 4a.
Les figures 4c à 4f sont des vues de face de quatre positions d'une turbine à deux arbres secondaires avec chacun une pale.
La figure 5a est une vue de face d'une position d'une turbine à quatre arbres secondaires coaxiaux deux par deux et quatre pales.
La figure 5a montre une vue de face d'une pale "classique" de type NACA 0015, la figure 5e montre une coupe selon AA' de deux pales de ce type. Les figures 5b et 5c sont des vues de face de deux positions d'une turbine à quatre arbres secondaires coaxiaux deux par deux, et quatre pales.
La figure 5d est une vue d'en haut d'une position d'une turbine à quatre arbres secondaires coaxiaux deux par deux, et quatre pales non représentées.
Les figures de 6 à 9 sont des vues partielles des réalisations avec un angle de balayage (Ω ) diffèrent de 90°.
Les figures 6a à 6d sont des vues de face de quatre positions d'une turbine à un arbre secondaire et à une pale.
La figure 6e est une vue en coupe, selon le plan AA', de la courroie, des poulies et des arbres attachés utilisés dans les figures 6a à 6d. La figure 7a est une vue de face d'une turbine à deux pales et deux arbres secondaires placés sur la même extrémité de l'arbre principal.
La figure 7b est une vue en coupe, selon le plan BB', des courroies, des poulies et des arbres attachés utilisés dans la figure 7a.
La figure 8 est une vue de face d'une turbine à deux pales et deux arbres secondaires placés chacun à une extrémité de l'arbre principal.
La figure 9 est une vue de face d'une turbine à quatre pales et quatre arbres secondaires placés deux à deux aux deux extrémités de l'arbre principal.
La figure 10a est une vue en élévation de la trajectoire d'un point d'une pale d'une éolienne avec l'angle (Ω ) = 90°. La figure 10b est une vue en pl.an de cette même trajectoire. La figure 10c montre l'angle que fait la corde d'une pale avec sa trajectoire pour diverses positions sur un quart de cette même trajectoire.
La figure lia est une vue en élévation de la trajectoire d'un point d'une pale d'une éolienne avec l'angle (Ω ) = 45°. La figure 11b est une vue en plan de cette même trajectoire. La figure 12 est une vue d'en haut d'une position d'une turbine orientée par empennage.
La figure 13 est une vue d'en haut d'une position d'une turbine dont l'.arbre principal est excentré par rapport à l'axe vertical.
La figure 14 est une vue d'en haut d'une position d'un ensemble de deux turbines éoliennes avec chacune deux arbres secondaires coaxiaux et deux pales.
Les réalisations décrites ci-dessous, ne sont pas exhaustives, ni dans le nombre et les positions des arbres principaux et secondaires, ni dans les dimensions, le nombre et la forme des pales, ni dans le mécanisme reliant le mouvement des pales et la rotation de l'arbre principal, ni dans le nombre et le type de composants constituant ce mécamsme, ni dans les différents composants du support, ni dans les moyens de transmettre le couple moteur, ni dans les systèmes d'orientation par rapport au vent, ni dans les systèmes de régulation.
Dans les cinq premières réalisations (figures 1 à 5) l'angle de balayage (Ω ) est égal à 90° et le mécanisme est composé de roues dentées.
La réalisation la plus simple d'une turbine éolienne est représentée aux figures la à le. Elle est constituée d'une pale plane (110). Cette réalisation explique le mouvement de cette pale et de chaque pale des autres réalisations. La pale (110) est solidaire de la roue dentée (120) centrée sur l'arbre secondaire (101). La roue dentée (125) centrée sur l'arbre principal horizontal (100) et fixe en rotation, a le même nombre de dents que la roue dentée (120). Les deux roues dentées forment un engrenage concourant et perpendiculaire. L'ensemble pale (110) et roue dentée (120) tourne autour de l'arbre secondaire (101) à la même vitesse angulaire que celle de la rotation de l'arbre horizontal principal (100). C'est ce mécanisme qui positionne la pale en permanence au-dessus de l'arbre (100) ou sensiblement au niveau de cet arbre.
La roue dentée (125) est solidaire du support (130). Ce support (130) doit s'orienter pe endiculairement au vent en tournant autour de l'axe vertical (105). Les mécanismes de transmission du couple moteur à partir de l'arbre principal (100), de régulation, et d'orientation au vent ne sont pas représentés. Le support (130) peut, sans tourner sur lui-même, par l'intermédiaire de paliers tels que celui représenté (140), se déplacer sur le socle (141) fixé au sol.
La figure le est un dessin en perspective correspondant à la position de la figure la. Le vent est orienté peφendiculairement au plan des figures la à ld, d'avant vers l'arrière. En partant de la position figurée en la, la pale (110) est poussée vers l'arrière, mais forcée par la roue (120) à se placer horizontalement après un quart de tour (fig. lb) de l'arbre principal et un quart de tour de la roue (120). La rotation continuant par inertie, dès que la pale quitte la position horizontale le vent pousse de l'autre coté de la pale pour la placer après un deuxième quart de tour de l'arbre principal dans la position de la figure le. La pale va passer de la même façon de la position le vers ld après un troisième quart de tour et revenir dans la position la après le quatrième quart de tour.
La turbine éolienne représentée par les figures 2a à 2e, est obtenue en ajoutant à la réalisation précédente, une pale (211) identique à la pale (210) et solidaire d'une roue dentée (221) identique à la roue dentée (220).
Les ensembles pales (210 et 211) et roues dentées (220 et 221) tournent autour de deux arbres coaxiaux (201 et 202) à la même vitesse angulaire que celle de la rotation de l'arbre horizontal principal (200). C'est ce mécanisme qui positionne la pale en permanence au-dessus de l'arbre (200) ou sensiblement au niveau de cet arbre. Les figures 2a à 2d montrent quatre positions de l'éolienne décalées de 90° dans son mouvement de rotation autour de l'arbre horizontal (200). Les deux pales (210 et 211) tournent autour de leur arbre secondaire respectif (201 et 202). La roue dentée (225) centrée sur l'arbre principal (200) et fixe en rotation est solidaire du support (230). Ce support doit s'orienter peφendiculairement au vent en tournant autour de l'axe (205). Les mécanismes de transmission du couple moteur, de régulation, et d'orientation au vent ne sont pas représentés. Le support (230) peut, sans tourner sur lui-même, par rintermédiaire de paliers tels que celui représenté (240), se déplacer sur le socle (241) fixé au sol. La figure 2e est un dessin en perspective correspondant à la position de la figure 2a. Le vent est orienté peφendiculairement au plan des figures 2a à 2d, d'avant vers l'arrière. Le fonctionnement de chacune des deux pales découle du fonctionnement de la pale décrit dans les figures la à ld de la réalisation précédente.
La turbine éolienne, illustrée en peφective par la figure 3, fonctionne de façon similaire aux réalisations précédentes. Elle est formée de trois roues dentées (321,322 et 323) solidaires respectivement des 3 pales (311,312 et une pale non illustrée) qui tournent respectivement autour de trois arbres concourant (301,303, et un arbre non représenté centré sur l'axe 302) faisant entre eux un angle de 120°. Ces trois arbres sont solidaires et peφendiculaires à l'arbre horizontal (300). La roue dentée (325) fixe en rotation est solidaire du support (330).
Pour éviter le croisement des trajectoires des pales, celles ci sont inclinées chacune par rapport à un plan peφendiculaire à leur axe de rotation.
La réalisation illustrée par les figures 4a à 4f est une turbine éolienne composée de deux arbres secondaires disposés sur un arbre horizontal (400) de part et d'autre et à même distance d'un axe vertical (405) autour duquel tourne l'ensemble de l'éolienne pour s'orienter favorablement au vent.
Autour de chaque arbre secondaire (401, 402) tourne une pale (410, 415 ). Ces deux arbres secondaires (401 et 402) sont avantageusement, mais pas obligatoirement peφendicul.aires entre eux, ce qui permet d'équilibrer le moment des forces des pales sur l'arbre horizontal (400) pendant la rotation de celui-ci. Pour pouvoir se croiser, les pales (410 et 415) doivent avoir une partie courbe (416 dans la figure 4b). Une pale typique (415) à surface importante est illustrée aux figures 4a et 4b..
Les roues dentées (425 et 426) fixes en rotation sont solidaires du support (430) dans lequel tourne l'arbre horizontal (400). Le support (430) peut, sans tourner sur lui- même, se déplacer par l'intermédiaire des paliers (440 et 442), sur le socle (441) fixé au sol.
La transmission du couple moteur se fait à partir de l'arbre (400) par une poulie (450) ou d'autres moyens tels que des engrenages ou roues à friction.
Les figures 4c à 4f montrent quatre positions des pales et des arbres de l'éolienne. Le vent est orienté peφendiculairement au plan des figures 4a et 4c à 4f, d'avant vers l'arrière. Le fonctionnement de chacune des deux pales découle du fonctionnement de la pale décrit dans les figures la à ld de la première réalisation.
La réalisation illustrée par les figures 5a à 5d est une turbine éolienne composée de quatre arbres secondaires disposés sur un arbre horizontal (500), ils sont coaxiaux deux par deux et les deux paires sont situées de part et d'autre et à même distance d'un axe vertical (505) autour duquel tourne l'ensemble de l'éolienne pour s'orienter favorablement au vent. Chaque arbre secondaire (501, 502, 503 et 504 ) est muni d'une pale. Ces deux paires d'arbres secondaires (501 et 503) et (502 et 504) sont avantageusement, mais pas obligatoirement peφendiculaires entre elle, ce qui permet d'équilibrer le moment des forces des pales sur l'arbre horizontal (500) pendant la rotation de celui-ci.
Pour pouvoir se croiser, les pales (510,511, 515 et 517) doivent avoir une partie courbe, comme il est décrit dans la figure 4b de la réalisation précédente. Des pales classiques de type NACA0015 (515 et 517) sont illustrées aux figures 5a et 5e. La partie courbe de la pale peut également avoir ce profil. Dans la position de la figure 5a, une pale (517) est partiellement cachée par une autre pale ( 15). Les roues dentées (525 et 526), fixes en rotation, sont solidaires du support (530) dans lequel tourne l'arbre horizontal (500). Le support (530) peut, sans tourner sur lui-même, se déplacer par l'intermédiaire des paliers (540 et 542), sur le socle (541) fixé au sol.
La transmission du couple moteur se fait à partir de l'arbre (500) par une poulie (550) ou d'autres moyens tels que des engrenages ou roues à friction.
Les figures 5b et 5c montrent deux positions des pales et des arbres de l'éolienne. Le vent est orienté peφendiculairement au plan des figures 5a à 5c, d'avant vers l'arrière. Le fonctionnement de chacune des quatre pales découle du fonctionnement de la pale décrit dans les figures la à ld de la première réalisation. La figure 5d est une vue de haut, sans les pales, permettant de représenter le socle avantageusement cylindrique (541), sur lequel roulent les deux paliers (540 et 542). Ceci permet à la turbine éolienne de s'orienter favorablement au vent. La direction du vent est indiquée (V) dans la figure 5d.
Une réalisation composée de six pales et six arbres secondaires disposés trois par trois à chaque extrémité de l'arbre principal est possible, mais pas illustrée.
Dans les quatre réalisations suivantes (figures 6 à 9) l'angle de balayage (Ω ) est diffèrent de 90° et le mécanisme est composé de poulies et courroies crantées et de joints de cardan.
Les figures 6a à 6e représentent une éolienne à une pale dont l'angle Ω = 30°, angle formé par l'arbre principal et l'arbre secondaire.
L'arbre secondaire est composé de deux parties (601 et 602) faisant entre elles l'angle Ω = 30° et reliées par le cardan double (620).
La pale (610) est attachée peφendiculairement à la première partie (601) de l'arbre secondaire, cet arbre (601 et 602) tourne sur lui même dans les paliers (651 à 654) fixés sur la plaque (650).
Cette plaque (650) rend solidaires l'arbre principal (600) et les paliers (651 à 654). La deuxième partie de l'arbre secondaire (602) est solidaire de la poulie crantée
(624).
La poulie crantée (625) centrée sur l'arbre principal horizontal (600) mais fixe en rotation, a le même nombre de dents que la poulie crantée (624). Les deux poulies sont synchronisées par la courroie crantée (626). Le mécanisme des poulies (624 et 625) et la courroie (626) sont agencés pour faire tourner l'.arbre secondaire (601 et
602) sur lui-même à la même vitesse angulaire que l'ensemble composé de l'arbre principal (600), la plaque (650) et les paliers. C'est ce mécanisme qui positionne la pale en permanence au-dessus de l'arbre (600).
Si l'arbre principal tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, la poulie crantée (624) et l'arbre secondaire (602) tournent sur eux mêmes dans l'autre sens.
La poulie crantée (625) est solidaire du support (630). Ce support (630) doit s'orienter peφendiculairement au vent en tournant autour de l'axe (605).
Les mécanismes de transmission du couple moteur, de régulation, et d'orientation au vent ne sont pas représentés. Le support (630) peut sans tourner sur lui-même, par l'intermédiaire de paliers tels que celui représenté (640), se déplacer sur le socle (641) fixé au sol. Le vent est orienté peφendiculairement au plan des figures 6a à 6d, d'avant vers l'arrière. En partant de la position figurée en 6b la pale (610) est poussée vers l'arrière, mais forcée par le mécanisme à se placer après un quart de tour (fig. 6c) de l'arbre principal (600) de façon que la corde de la pale soit parallèle au vent. La rotation continuant par inertie, dès que la pale quitte cette position le vent pousse de l'autre coté de la pale pour la positionner après un deuxième quart de tour de l'arbre principal dans la position de la figure 6d. La pale va passer de la même façon de la position 6d vers la position 6a après un troisième tour et revenir dans la position 6b après le quatrième quart de tour. La figure 6e est une vue, suivant le plan AA' de la figure 6a, des deux poulies (624 et 625) et de la courroie (626). La flèche (691) montre le sens de rotation de l'ensemble avec l'arbre principal, la flèche (692) montre le sens de rotation de la poulie (624) et donc de l'axe secondaire (602).
Les figures 7a et 7b représentent une éolienne à deux pales dont l'angle Ω = 60°. Un arbre secondaire est composé de deux parties (701 et 702) faisant entre elles l'angle Ω = 60° et reliées par le cardan double (720).
De même, l'autre arbre secondaire est composé de deux parties (703 et 704) faisant entre elles l'angle Ω = 60° et reliées par le cardan double (721).
Les pales (710 et 711) sont respectivement attachées peφendiculairement aux parties (701 et 703) de leur arbre secondaire respectif.
L'arbre secondaire (701 et 702) tourne sur lui même dans les paliers (751 à 754) fixés sur la plaque (750) et l'arbre secondaire (703 et 704) tourne sur lui même dans les paliers (761 à 764) fixés sur la plaque (750).
Cette plaque (750) rend solidaires l'arbre principal (700) et les paliers (751 à 754) et (761 à 764).
Les parties (702 et 704) des arbres secondaires sont respectivement solidaires des poulies (724 et 734).
Les poulies crantées (725 et 735) sont centrées sur l'arbre principal horizontal (700) mais fixe en rotation. Toutes les poulies (724,725,734,735) ont le même nombre de dents. Les poulies sont synchronisées par les courroies crantées (726 et 736).
Le mécanisme des poulies (724, 725, 734 et 735) et les courroies (726 et 736) fait tourner les arbres secondaires (701 et 702) et (703 et 704) sur eux-mêmes à la même vitesse angulaire que l'ensemble composé de l'arbre principal (700), la plaque (750) et les paliers. C'est ce mécanisme qui positionne les pales de façon que leurs axes longitudinaux restent orientés vers le haut.
Si l'arbre principal tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, les poulies crantées (724 et 734)) et les arbres secondaires (702 et 704) tournent sur eux même dans l'autre sens. La figure 7b est une vue suivant le plan BB' de la figure 7a des poulies 724,725 et 734, et des courroies 726 et 736, la poulie 735 étant cachée par la poulie 725.
Les poulies crantées (725 et 726) sont solidaires du support (730). Le support (730) peut, sans tourner sur lui-même, par l'intermédiaire de paliers tels que (740) se déplacer sur le socle (741) fixé au sol. Les mécanismes de transmission du couple moteur, de régulation, et d'orientation au vent ne sont pas représentés.
La figure 7a montre la position de l'éolienne vue face au vent quand les axes longitudinaux des deux pales passent dans le plan vertical passant par l'axe principal. Le vent est orienté peφendiculairement au plan de la figure 7a, d'avant vers l'arrière. Le fonctionnement de chacune des deux pales découle du fonctionnement de la pale décrit dans les figures 6a à 6d de la réalisation précédente.
L'éolienne représentée à la figure 8 est composée de deux parties chacune identique à l'éolienne décrite dans les figures 6a à 6e.
Ces deux parties sont placées symétriquement par rapport à l'axe vertical (805), autour duquel tourne l'ensemble, pour que l'arbre principal s'oriente peφendiculairement au vent.
L'arbre principal est unique (800) et solidaire des deux plaques (850 et 851).
Ces deux plaques (850 et 851) sont avantageusement, mais pas obligatoirement peφendiculaires entre elles, ce qui permet d'équilibrer le moment des forces des pales (810 et 811) sur l'arbre horizontal (800) pendant sa rotation.
Les supports (830 et 831) sont solidaires. L'ensemble peut, sans tourner sur lui- même, se déplacer par l'intermédiaire des paliers (840 et 842) sur le socle (841) fixé au sol.
La transmission du couple moteur se fait à partir de l'arbre principal (800) par une poulie (880) ou d'autres moyens tels que des engrenages ou roues à friction.
Le vent est orienté peφendiculairement au plan de la figure 8, d'avant vers l'arrière.
Le fonctionnement de chacune des deux pales découle du fonctionnement de la pale de la réalisation décrite aux figures 6a à 6e.
L'éolienne représentée à la figure 9 est composée de deux parties chacune identique à l'éolienne décrite dans la figure 7.
Ces deux parties sont placées symétriquement par rapport à l'axe vertical (905) autour duquel tourne l'ensemble pour que l'arbre principal s'oriente peφendiculairement au vent.
L'arbre principal est unique (900) et solidaire des deux plaques (950 et 951). Ces deux plaques (950 et 951) sont avantageusement, mais pas obligatoirement peφendiculaires entre elles, ce qui permet d'équilibrer le moment des forces des pales (910,911,912 et 913) sur l'arbre horizontal (900) pendant sa rotation. Les supports (930 et 931) sont solidaires. L'ensemble peut, sans tourner sur lui- même, se déplacer par l'intermédiaire des paliers (940 et 942) sur le socle (941) fixé au sol.
La transmission du couple moteur se fait à partir de l'arbre principal (900) par une poulie (980) ou d'autres moyens tels que des engrenages ou roues à friction. Le vent est orienté peφendiculairement au plan de la figure 9, d'avant vers l'arrière. Le fonctionnement de chacune des quatre pales découle du fonctionnement de la pale de la réalisation décrite aux figures 6a à 6e.
Des systèmes d'orientation possibles sont illustrés par les figures 12,13 et 14. Ces systèmes sont applicables aux autres réalisations décrites.
La direction du vent est symbolisée par la flèche (V).
La figure 12 montre l'utilisation d'un empennage (2) attaché peφendiculairement au support (3) qui tourne autour de l'axe vertical (1).
La figure 13 montre un système dans lequel l'arbre horizontal (10) est décalé par rapport à l'axe vertical (5). Le support (30) et les paliers (40 et 42) sont rehés par les bras (80 et 81). L'ensemble tourne autour de l'arbre vertical (6) sur le socle (41).
La figure 14 illustre une combinaison de deux turbines éoliennes. Leurs arbres horizontaux (91 et 92) concourent en un point situé sur l'axe vertical (95). Les deux arbres font un angle relativement faible, qui permet l'orientation automatique de l'ensemble par rapport au vent (V). Ce dispositif permet aussi la régulation en augmentant l'angle ( ) entre les deux arbres (91 et 92) en fonction de la force du vent, par réduction de la composante utile de cette force sur les pales.
Les matériaux nécessaires à la fabrication des pales sont fonction des qualités voulues et prévues à la conception, telles que la solidité, la légèreté, l'élasticité, la résistance au soleil, à l'eau, au vieillissement, etc..
Les pales de surface plane et importante sont avantageusement faites de voilures sous-tendues par des nervures en matériau solide et léger (aluminium, fibre de verre, matériaux composites, etc.). L'élasticité et la tension des voiles doivent être réglées pour éviter les claquements à chaque tour. Les pales de type classique sont avantageusement symétriques et faites des matériaux connus des professionnels tels que le bois, l'acier soudé, l'acier laminé, raluminium, les mousses d'uréthane, la fibre de verre, les matériaux composites, etc..
Les applications industrielles sont celles de toutes les éoliennes, leur but est de produire de l'électricité, de la chaleur, et/ou du mouvement. Le mouvement peut, entre autres, servir au pompage d'eau.
Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée aux réalisations décrites et que bien des modifications peuvent être apportées à cette dernière sans sortir du cadre des présentes revendications.