DISPOSITIF DE FIXATION DE CHAUSSURES SUR UN ACCESSOIRE DE SPORT La présente invention concerne les dispositifs de fixations de chaussures sur des accessoires de sport, ces fixations étant à enclenchement automatique, du type appelé " step-in " dans la technique. De tels dispositifs de fixation peuvent être utilisés sur des planches de glisse destinées à être utilisées sur la neige, et couramment appelées " snow-boards ". ou sur des planches à roulettes encore appelées " roller-skate " ou " skate-board '*.
De tels dispositifs sont en fait inappropriés aux planches à roulettes, parce que non declenchables. Par contre ils pourraient êtres utilisés comme mo en de fixation d'un mécanisme roulant du type patin à roulette ou patin en ligne sur une chaussure.
On connaît des fixations de type non déclenchable qui sont aptes à retenir une chaussure sur une planche de glisse, sans possibilité de déclenchement automatique en cas de sur- charge sur la fixation. Ces fixations ne permettent pas à l'utilisateur de pratiquer le sport de glisse en toute sécurité car, en cas de chute, il n'y a pas de possibilité de libération des chaussures. Toutefois, la plupart de ces fixations sont du type dit "step in", permettant un enclenchement automatique d'une chaussure dans une fixation, par engagement à force de la chaussure dans la fixation et actionnement de moyens d'ancrage et/ou de verrouillage d'une posi- tion de libération à une position de blocage et retenue de la chaussure dans la fixation.
On connaît du document PCT/FR97/01 507 un dispositif de fixation du pied sur un engin de sport de type planche de surf des neiges. Un tel dispositif comprend une embase, des moyens de retenue avant et arrière présentant des surfaces de butée, des moyens de guidage avant et arrière, des moyens de libération du pied, ainsi que des moyens de fixation sur l'engin. Le dispositif comprend également une botte dont la semelle peut venir s'appliquer sur Tembase, la botte présentant des moyens d* accrochage avant et arrière. Les moyens d" accrochage avant et arrière sont appliqués respectivement sur les surfaces de butée avanî et les moyens de guidage arrière au début du chaussage, les moyens d*accrochage arrière parcourant ensuite une trajectoire qui modifie la distance qui les sépare des moyens d'accrochage avant pour aller s'appliquer sur les surfaces de butée arrière en fin de chaussage.
On connaît également des fixations de type déclenchable : - les fixations proposées dans FR 2 716 381 permettent la libération des chaussures uniquement en rotation sur la planche lorsque les chaussures exercent chacune sur la fixation correspondante un couple selon un axe z, sensiblement perpendiculaire au plan de la planche de glisse, dit couple de torsion ou couple Mz, qui dépasse un seuil prédéterminé. La sécurité de
telles fixations n'est que partiellement assurée car les chaussures restent liées à la planche de glisse dans la chute ;
- les fixations proposées dans WO 96 031 85 et dans EP 0 396 133 sont aptes à reiâcher la chaussure lorsque celle-ci exerce sur la fixation qui la retient une sollicitation dépassant un seuil prédéterminé. Toutefois, il n'existe aucune liaison entre les deux fixations qui permette de provoquer le déclenchement d'une fixation par le déclenchement de l'autre fixation, si bien qu'une chaussure de l'utilisateur peut être maintenue sur la planche de glisse, alors que l'autre est libérée de sa fixation à la suite d'une sollicitation excessive. Ceci présente également un danger pour l'utilisateur car. en cas de chute, il se peut qu'une chaussure reste liée à la planche de glisse.
Par FR 2 651 142, FR 2 651 143, FR 2 702 388 et EP 0 350 411, on connaît aussi des ensembles de fixations comportant une liaison qui, lors du relâchement d'une chaussure suite à une sollicitation excessive, entraîne la libération de l'autre chaussure. Les dispositifs de déclenchement de ces fixations ont cependant l'inconvénient d'être sensibles à la résultante des efforts
- selon l'axe z, couple de torsion Mz et force d'arrachement verticale Fz,
- selon un axe x longitudinal de la chaussure, couple dit "latéral" ou couple Mx, et
- selon un axe y transversal à la chaussure, couple My.
Des mesures d'efforts sur piste révèlent qu'il n'y a pas de rapport de proportionnalité entre ces différents efforts, et que le couple "latéral" Mx peut présenter des variations importantes.
Sachant que le niveau de déclenchement d'une fixation doit être réglé pour protéger la jambe dans sa direction de sollicitation pour laquelle la jambe est la plus fragile, c'est-à- dire en torsion, les variations importantes du couple M sont susceptibles de provoquer des déclenchements intempestifs.
La présente invention a pour objet de proposer un dispositif de fixation des chaussures d'un utilisateur sur un accessoire de sport de type planche de sport, qui soit d'une utilisation facile, et qui puisse se déclencher manuellement de façon simple, tout en présentant les conditions de sécurité requises par la pratique de sports de haut niveau. Dans ce but, la présente invention concerne un dispositif de fixation d'une chaussure d'un utilisateur sur un accessoire de sport, du type comprenant au moins un organe de fixation comportant une plaque support dotée de moyens de fixation sur l'accessoire de sport, d'un réglage de l'orientation de la chaussure par rapport à l'axe de l'accessoire de sport, des moyens de retenue avant et arrière, la chaussure étant pourvue de moyens d'ancrage avant et arrière, la fixa-
tion étant obtenue par l'engagement des moyens d'ancrage arrière dans les moyens de retenue arrière , puis par un enclenchement par appui de l'avant de la chaussure des moyens d'ancrage avant dans les moyens de retenue avant.
Selon la présente invention, l'organe de fixation comprend un dispositif de retenue de type "step in" de la chaussure sur la plaque support de l'organe de fixation, et qui permet un enclenchement automatique de la chaussure, ledit dispositif de retenue comprenant, d'une part, au moins un moyen d'ancrage solidaire de la semelle de la chaussure, et, d'autre part, des moyens de retenue et de verrouillage d'au moins un moyen d'ancrage, lesdits moyens de retenue et de verrouillage étant montés sur ladite plaque support, les moyens d'ancrage avant com- portant au moins un crochet mobile en rotation dans la semelle de la chaussure sur un axe, rappelé élastiquement par un ressort dans une position de fermeture contre un organe de retenue des moyens de retenue avant, le crochet mobile pouvant d'autre part être commandé en rotation, à l'encontre de son rappel élastique, par un moyen actionnable manuellement par l'utilisateur.
Selon une caractéristique de l'invention, l'organe de retenue présente vis à vis du cro- chet mobile une proéminence comprenant d'une part une surface supérieure destinée à guider le crochet mobile sous la proéminence, et dont la pente est définie de telle sorte que la force au contact du crochet mobile exerce un moment sur le crochet mobile le sollicitant en rotation à l'encontre d'une force de rappel élastique, et d'autre part une surface inférieure contre laquelle s'appuie le crochet mobile en position de fermeture, et dont la pente est définie de telle sorte que la force de contact du crochet mobile exerce un moment sur le crochet mobile qui soit inférieur en valeur absolue au moment résultant de la force de frottement au point de contact.
Selon une autre caractéristique, le crochet mobile des moyens d'ancrage avant est ménagé dans une première tige montée pivotante dans la semelle de la chaussure, disposée de préférence transversalement par rapport à l'axe longitudinal de la chaussure, la tige comportant un pliage sensiblement en forme de U, de préférence centré par rapport à l'axe longitudinal de la chaussure, et dont l'extrémité inférieure est destinée à coopérer avec l'organe de retenue de la plaque support lors de l'enclenchement de la chaussure, un rappel élastique de sa position angulaire vers la position de fermeture, contre l'organe de retenue réalisé soit par l'action du ressort, soit par l'élasticité de la tige, contre un appui de la chaussure, au moins une extrémité coudée, reliée à un organe de commande manuel pour permettre le pivotement de la tige vers une position d'ouverture, à l'encontre du rappel élastique.
On pourra alors prévoir que l'organe de retenue des moyens de retenue avant soit réalisé par une avancée en tôle, formée dans une tôle de la plaque support.
Dans un autre mode de réalisation, les moyens de retenue avant comportent une deuxième tige maintenue transversalement par deux flancs latéraux avant de la plaque support et destinée à servir d'appui à l'avant de la chaussure, et à coopérer avec une butée des moyens d'ancrage avant pour retenir la chaussure selon l'axe longitudinal, les flancs latéraux avant per- mettant d'autre part de maintenir l'avant de la chaussure latéralement.
Selon encore un autre mode de réalisation, les moyens de retenue arrière comportent une troisième tige maintenue transversalement par deux flancs latéraux arrière de la plaque support, et destinée à servir de moyen d'emboîtement aux moyens d'ancrage arrière de la chaussure, les flancs latéraux arrière permettant d'autre part de maintenir l'arrière de la chaussure latérale- ment.
Dans ce cas, les moyens d'ancrage arrière peuvent comporter des encoches ménagées dans des ailes latérales d'une tôle pliée sensiblement en forme de U fixée dans la semelle de la chaussure et destinée à s'emboîter dans la troisième tige, les ailes latérales pouvant d'autre part servir au positionnement latéral de l' arrière de la chaussure par rapport aux flancs latéraux ar- rière de la plaque support.
On pourra alors prévoir que les moyens d'ancrage arrière comportent un logement de la troisième tige ménagé entre trois pattes d'une tôle fixée à la chaussure, la patte médiane étant de préférence pliée vers le bas de sorte que la troisième tige peut se caler entre les surfaces inférieures des pattes latérales et la surface supérieure de la patte médiane. En variante, les moyens de retenue arrière comportent des encoches dans les flancs latéraux arrière de la plaque support destinées à servir de moyen d'emboîtement à une quatrième tige des moyens d'ancrage arrière qui est fixée transversalement dans la semelle de la chaussure. Selon une autre variante, les moyens d'ancrage arrière comportent un réglage de leur positionnement selon l'axe longitudinal de la chaussure, au moyen d'une vis prenant appui d'une part sur une butée des moyens d'ancrage, et d'autre part sur une butée de la chaussure.
Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, la plaque support est maintenue, d'une part, pivotante sur la planche de glisse autour d'un premier axe, et, d'autre part, dans une position angulaire de verrouillage par un dispositif de déclenchement en torsion, qui libère la rotation de ladite plaque support lorsqu'un couple de torsion sur la chaussure dépasse une valeur prédéterminée, le dispositif de fixation comprenant un dispositif de déclenchement d'au moins un moyen de verrouillage dudit dispositif de retenue de type "step in", actionné par un moyen manuel et/ou par ledit moyen de liaison pour désolidariser la chaussure de l'organe de fixation, et des moyens d'actionnement du moyen de liaison actionnés après
déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion et au-delà d'un certain angle de rotation de la plaque support par rapport à sa position angulaire de verrouillage.
Selon ce mode de réalisation, les moyens d'actionnement du moyen de liaison de chaque organe de fixation comprennent, d'une part, un bras maintenu articulé par un pivot autour d'un second axe solidaire de la plaque support et comportant une butée de retenue d'une extrémité d'une gaine ou d'un câble du moyen de liaison, et. d'autre part, une came solidaire de la planche de glisse, centrée sur le premier axe. coopérant avec un bossage du bras ou avec un galet maintenu pivotant sur le bras à une certaine distance du second axe. et qui commande une rotation dudit bras et un déplacement de la gaine et/ou du câble lors de la rotation de la plaque support, après déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion.
On pourra alors prévoir que le dispositif de déclenchement d'au moins un moyen de verrouillage ainsi que les moyens d'actionnement du moyen de liaison comprennent un coulisseau ou un palonnier maintenu guidé en translation par un guidage ou respectivement articulée par un pivot autour d'un troisième axe de la plaque support ; des moyens de génération d'énergie qui rappellent élastiquement le coulisseau, respectivement le palonnier, vers une butée de la plaque support, en position enclenchée de la fixation, une buté liée à la plaque support et qui limite le déplacement du coulisseau respectivement du palonnier dans une position de déclenchement qui permet la libération de la chaussure, une butée de retenue de l'extrémité du câble ou de la gaine et disposée de sorte qu'une traction dudit câble, respectivement une compression de ladite gaine, déplace ledit coulisseau ou ledit palonnier à l'encontre desdits moyens de génération d'énergie, ledit coulisseau ou ledit palonnier comportant une surface destinée à pousser un organe de butée amovible afin de provoquer le déclenchement des moyens de verrouillage, la came comprenant des rampes en saillie destinées à pousser ledit bras vers l'extérieur de ladite came lors de la rotation de la plaque support, ledit bras dé- plaçant la gaine, respectivement le câble, de sorte à provoquer une traction accrue du câble, respectivement une compression accrue de la gaine, tirant respectivement poussant les coulis- seaux ou les palonniers des deux organes de fixation à l'encontre de leurs moyens de génération d'énergie.
En variante, le dispositif de déclenchement d'au moins un moyen de verrouillage ainsi que les moyens d'actionnement du moyen de liaison comprennent un coulisseau ou un palonnier maintenu guidé en translation par un guidage ou respectivement articulée par un pivot autour d'un troisième axe de la plaque support ; des moyens de génération d'énergie qui rappellent élastiquement le coulisseau, respectivement le palonnier, vers une butée de la plaque support dans une position de déclenchement qui permet la libération de la chaussure, des
butées liées à la plaque support et qui limitent le déplacement du coulisseau respectivement du palonnier dans le sens qui va à l'encontre des moyens de génération d'énergie, une butée de retenue d'une extrémité correspondante du câble ou de la gaine et disposée de sorte qu'une traction dudit câble, respectivement une compression de ladite gaine, déplace ledit coulisseau ou ledit palonnier à l'encontre desdits moyens de génération d'énergie, ledit coulisseau ou ledit palonnier comportant des surfaces destinées à pousser un organe de butée amovible afin de provoquer le déclenchement d'au moins un moyen de verrouillage, ladite came comprenant une surface d'appui du bossage ou d'un galet dudit bras, sur une première partie sensiblement circulaire, de sorte que le câble, respectivement la gaine, maintienne les moyens de généra- tions d'énergie en position d'énergie maximale lorsque le dispositif de déclenchement en torsion est en position enclenchée, et qui, de part et d'autre de la première partie présente une pente telle que le bras se rapproche de ladite came lors de la rotation de la plaque support après déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion, ledit bras déplaçant la gaine, respectivement le câble, de sorte à diminuer la tension dans le câble, respectivement la com- pression de la gaine, permettant la translation du coulisseau ou la rotation du palonnier de chaque organe de fixation, entraîné par lesdits moyens de génération d'énergie.
Selon une autre variante, un dispositif de déclenchement en torsion de chaque fixation comprend, d'une part, une came centrée sur le premier axe et solidaire de la came, lesdites cames étant éventuellement réalisées en une même came, et, d'autre part, au moins un bras de "torsion" maintenu pivotant sur la plaque support par un pivot et comportant, à une certaine distance dudit pivot soit une cavité destinée à coopérer avec au moins un bossage de ladite came, soit un bossage, ou un galet, destiné à coopérer avec au moins une cavité ménagée dans le flanc de la came de sorte que le bossage est positionné dans une cavité en position enclenchée du dispositif de déclenchement en torsion, et sorte des cavités lors du déclenchement dudit dispositif avec un seuil de déclenchement dépendant des formes des surfaces en contacts des cavités et des bossage, chaque bras de "torsion" étant rappelé élastiquement dans une position qui permet l'interaction du bossage et des cavités par au moins un moyen de génération d'énergie.
Dans ce cas, un moyen de génération d'énergie d'un dispositif de déclenchement en torsion comprenant deux bras de "torsion" est constitué d'au moins un organe élastique dont le réglage de la précontrainte est réalisé soit par un boulon traversant les bras de "torsion" au travers de cavités, soit par un tirant comportant une lumière permettant le passage de l'extrémité des bras, l'une au moins des extrémités dudit boulon ou dudit tirant servant de butée audit organe élastique maintenant ce dernier en appui contre un bras de "torsion".
De manière avantageuse, les plaques supports sont chacune maintenue pivotante contre une plaque d'antifriction de la planche de glisse par un épaulement de la came, ladite came étant elle-même maintenue solidaire d'une plaque de base de la planche de glisse au moyen d'un emboîtement conique et d'un moyen de serrage, assurant le blocage de la rotation et permettant le réglage de la position angulaire de ladite came sur la planche de glisse.
Dans tous les cas. lorsque le dispositif de retenue de type "step in" comporte des moyens de verrouillage munis d'un verrou maintenu articulé sur un pivot disposé en sorte que le logement dudit verrou destiné à coopérer avec un moyen d'ancrage se rapproche ou s'éloigne dudit moyen d'ancrage selon la position angulaire dudit verrou, on pourra prévoir que ledit verrou soit maintenu bloqué en position enclenchée de la chaussure, par un organe de butée amovible, tel que le moyen d'ancrage est prisonnier du logement, ledit organe de butée amovible étant d'une part, rappelé dans une positon stable de blocage du verrou par au moins un organe élastique, et d'autre part, entraîné par l'action du coulisseau ou du palonnier lors du déclenchement de l'organe de fixation, vers une position d'ouverture qui permet le déplace- ment du verrou de sorte que les moyens d'ancrage s'échappent de leur logement libérant la chaussure de la fixation.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, en regard des dessins annexés qui illustrent, à titre d'exemple non limitatif, la présente invention : - la figure 1 représente le système de référence Oxyz lié à une fixation, dont l'orientation est donnée par une chaussure en position "enclenchée" sur ladite fixation, non représentée,
- la figure 2 représente une vue générale d'un surf de neige équipé d'un ensemble de fixations declenchables à déclenchement mutuel, comprenant deux organes de fixa- don reliés par un moyen de liaison,
- la figure 3 est une vue en coupe, dans le plan médian (xz) d'un premier exemple de réalisation d'un organe de fixation et d'une chaussure en position enclenchée,
- la figure 4 est une vue en coupe selon A- A de la figure 3.
- la figure 5 est un schéma cinématique d'un premier exemple de réalisation des moyens d'actionnement du moyen de liaison de deux organes de fixation, le moyen de liaison coopérant avec des dispositifs de déclenchement à palonnier permettant de libérer les chaussures des organes de fixation,
- la figure 6 est un schéma analogue à la figure 5 pour un deuxième exemple de réalisation des moyens d'actionnement du moyen de liaison de deux organes de fixation,
le moyen de liaison coopérant avec des dispositifs de déclenchement à palonnier permettant de libérer les chaussures,
- la figure 7 est un schéma analogue à la figure 5. pour une variante du premier exemple de réalisation des moyens d'actionnement du moyen de liaison de deux or- ganes de fixation, le moyen de liaison coopérant avec des dispositifs de déclenchement à coulisseau permettant de libérer les chaussures.
- la figure 8 est un schéma analogue à la figure 6, pour une variante du deuxième exemple de réalisation des moyens d'actionnement du moyen de liaison de deux organes de fixation, le moyen de liaison coopérant avec des dispositifs de déclenche- ment à coulisseau permettant de libérer les chaussures.
- la figure 11 est une vue en coupe d'un exemple de réalisation des moyens d'emboîtement de l'avant d'une chaussure sur une fixation,
- la figure 12 est une vue en perspective d'un premier exemple de réalisation des moyens d'emboîtement d'une chaussure sur une fixation, - la figure 13 est une vue en perspective d'un deuxième exemple de réalisation des moyens d'emboîtement d'une chaussure sur une fixation,
- la figure 14 est une vue en perspective d'un troisième exemple de réalisation des moyens d'emboîtement d'une chaussure sur une fixation,
- la figure 15 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation des moyens d'emboîtement de l'arrière d'une chaussure sur une fixation,
- la figure 16 est une vue en perspective d'un autre exemple de réalisation des moyens d'emboîtement de l'arrière d'une chaussure sur une fixation,
- la figure 17 est une vue en coupe dans le plan médian (xz) d'une chaussure.
Afin de ne pas surcharger les figures, certains éléments identiques ou analogues des dispositifs mécaniques n'ont été numérotés qu'une seule fois par figure.
La figure 2 représente une planche de glisse 1 qui est une planche de surf de neige à titre non limitatif, et l'invention s'applique également à d'autres planches de glisse sur lesquelles les chaussures aux deux pieds de l'utilisateur sont maintenues par deux fixations 2 et 3. Les fixations ou organes de fixation declenchables 2 et 3 sont rendus solidaires de la plan- che 1 par tous moyens appropriés, et notamment par des vis 5 (voir figure 3), permettant de façon connue, le réglage notamment de l'écartement des fixations, et donc des pieds. Les fixations 2 et 3 sont reliées l'une à l'autre par un moyen de liaison 4, qui commande le déclenchement des deux fixations après déclenchement d'un dispositif de déclenchement en torsion de l'une ou de l'autre fixation 2 ou 3.
Les fixations 2, 3 comportent chacune une plaque support 6 maintenue pivotante autour d'un axe 01 de la planche de glisse 1. l'axe 01 étant de préférence perpendiculaire au plan de la planche l.
Un exemple de réalisation d'un organe de fixation 2, 3 d'un ensemble de fixations declenchables à déclenchement mutuel est décrit ci-après en référence aux figures 3 et 4.
Avant de décrire des exemples de réalisation de moyens d'actionnement du moyen de liaison 4 de deux organes de fixation 2. 3. en particulier en référence aux figures 5 à 8, on décrit successivement ci-après :
- différents modes de réalisation d'un dispositif de retenue de type "step in" d'une chaussure sur une fixation 2 ou 3, en référence aux figures 3, 11, 13, 16, et 17. c'est-à-dire un dispositif permettant l'enclenchement automatique de la fixation 2 ou 3 sur la chaussure. L'enclenchement sur la fixation 2 ou 3 est réalisé, dans les variantes de dispositifs que nous présentons ci- dessous, par l'engagement successif, de l'arrière de la chaussure, puis de l'avant de la chaussure par appui du pied. Ce dispositif de type "step in", qui est intégré à chaque fixation dé- clenchable 2 ou 3 de l'invention, étant particulier à la présente demande et constituant en soi un dispositif de retenue de chaussure utilisable indépendamment d'autres caractéristiques rendant la fixation déclenchable automatiquement.
- une liaison pivot de la plaque support 6 d'une fixation 2 ou 3 sur la planche de glisse 1 en référence à la figure 3, - un dispositif de déclenchement en torsion d'une fixation 2 ou 3, en référence aux figures 3, 4, 9, et 10,
Un dispositif de retenue de type "step in" comprend:
- des moyens de retenue arrière, et des moyens de retenue avant, solidaires de la plaque support 6, - des moyens d'ancrage arrière, et des moyens d'ancrage avant, solidaires de la chaussure.
Les moyens d'ancrages avant et arrière coopérant respectivement avec les moyens de retenue avant et arrière, en position enclenchée de la chaussure sur la fixation. On décrira maintenant différents exemples de réalisation des moyens d'ancrage avant et arrière de la chaussure, et des moyens de retenue avant et arrière de la plaque support 6. Chaque combinai- son différente de ces exemples est une nouvelle variante de réalisation du dispositif de retenu de type step in.
On va maintenant décrire les caractéristiques générales des moyens de retenue avant, qui permettent l'enclenchement des moyens d'ancrage avant, dans une position stable de verrouillage, en référence à la figure 11 :
Les moyens de retenue avant comprennent un organe de verrouillage, appelé par la suite verrou 7, dans l'application d'une fixation de sécurité. L'organe de verrouillage 100 ou le verrou 7 comporte une proéminence en forme de bec sur laquelle un élément des moyens d'ancrage avant tel qu'un crochet 101, monté pivotant sur un axe 102 de la semelle, s'emboîte lors de l'enclenchement de la chaussure. La surface supérieure de la proéminence comporte une pente 8 destinée à guider le crochet 101 vers un logement 9. La pente 8 est définie de telle sorte que la force au contact du crochet 101, lors de l'enclenchement de la chaussure, exerce un moment sur ledit crochet, le faisant pivoter à l'encontre d'un rappel élastique exercé par un ressort 103. La surface du logement 9 qui est destinée à retenir le crochet en position enclen- chée de la chaussure, comporte une pente 10 définie de telle sorte que la force de contact Fc du crochet exerce un moment Mc = c FC sur le crochet qui soit inférieur en valeur absolue, au moment Mf = f.Ff résultant de la force de frottement Ff au point de contact.
L'organe de verrouillage 100 peut être formé par le pliage d'une tôle 105 solidaire de la plaque support 6, et peut comporter des nervures pour rigidifier la partie en porte à faux. Selon la représentation de la figure 14, l'organe de verrouillage est formé dans une tôle qui constitue elle-même la plaque support 6.
On décrira un exemple de moyens de retenue arrière de moyens d'ancrage arrière, en référence à la figure 12.
Les moyens de retenue arrière sont ménagés dans un bossage 110 en élévation par rapport au plan supérieur de la fixation. Ledit bossage comporte des zones fonctionnelles telles que:
- une zone d'appui de la semelle 111,
- une échancrure 112 destinée à guider et maintenir la chaussure latéralement, disposée de préférence vers le milieu du bossage, - des zones proéminentes 113 vers l'arrière de la fixation, disposées de part et d'autre de l'échancrure 112, faisant apparaître des logements 114 destinés à coopérer avec des moyens d'ancrage 115 de l'arrière de la chaussure.
La chaussure comporte des zones d'appuis complémentaires aux zones fonctionnelles 1 11, 112, 114 situées de préférence au niveau du talon. La géométrie des zones destinées à être en contact doit être optimisée pour:
- que l'emboîtement soit aisé à l'enclenchement de la chaussure,
- que la chaussure puisse se dégager en basculant vers l'arrière et latéralement ainsi qu'en rotation, et
- limiter l'accumulation de neige.
Les moyens d'ancrage avant représentés sur les figures 12 et 13 comprennent un crochet 101 ménagé dans une première tige 1 16 montée pivotante dans la semelle de la chaussure, disposée de préférence transversalement par rapport à l'axe longitudinal de la chaussure, le crochet 101 peut être rapporté sur la tige 1 16 par soudage (figure 13). ou formé sur ladite tige par un pliage 117 sensiblement en U. Le crochet 101 est de préférence centré par rapport à l'axe longitudinal de la chaussure: son extrémité inférieure est destinée à coopérer avec un organe de verrouillage ou verrou 7 de la plaque support 6, en position enclenchée de la chaussure. La tige 1 16 est rappelée élastiquement dans une position angulaire de fermeture, dans une encoche 9 du verrou 7. L'élasticité peut être obtenue avantageusement par la déformation de ladite tige elle-même, contre un appui 120 de la chaussure (figure 13).
La tige 116 peut comporter un moyen d'actionnement manuel permettant de pivoter ladite tige dans une position d'ouverture, de façon à libérer le crochet 101 du logement 9. Ce moyen d'actionnement manuel permet à l'utilisateur de désolidariser sa chaussure de la fixation pour quitter sa planche de glisse. Le pivotement de la tige 116 vers une position d'ouver- ture peut être obtenu au moyen d'une poignée 121 relié à une extrémité coudée de la tige, sur le coté de la chaussure (figure 13). Selon un autre exemple, la rotation de la tige 116, ou du verrou 101 peut être commandée par un câble ou un filin 104 passant dans la chaussure, et accessible au niveau du tibia (figure 11).
Les moyens d'ancrage avant comprennent d'autre part des moyens de positionnement et de butée, coopérant avec des moyens de retenue avant, pour retenir la chaussure latéralement et vers l'arrière. Pour une fixation de sécurité, la géométrie de l'appui avant doit permettre un dégagement latéral aisé de la chaussure lors d'un déclenchement. Dans l'exemple représenté sur les figures 12 et 13, le moyen de positionnement latéral est réalisé par une surface cylindrique ménagée longitudinalement dans un creux de la chaussure, et destiné à se caler sur une surface complémentaire formée dans un bossage de la plaque support 6. La chaussure peut être retenue vers l'arrière par le verrou 7, ledit verrou comportant une encoche 122 sur sa partie supérieure afin de recevoir une partie 123 de la tige 116. L'encoche 122 peut naturellement servir de butée à un autre élément des moyens d'ancrage avant, comme par exemple, une partie pliée (non représentée) d'une tôle 140 servant au maintien de la tige 1 16 contre la semelle (figure 14).
On va décrire maintenant différentes variantes de réalisation des moyens de retenue avant et arrière.
En référence à la figure 13, les moyens d'ancrage arrière comportent des encoches 124 ménagées dans des ailes latérales 125 d'une tôle 126 pliée sensiblement en forme de U
fixée dans la semelle de la chaussure, et destinées à se caler sur les extrémités d'une tige 127 afin de retenir l'arrière de la chaussure, verticalement et vers l'avant. Les moyens de retenue arrière sont donc constitués de la tige 127. et du bossage 128 de la plaque support 6, qui sert à maintenir ladite tige. Les flancs 129 du bossage 128 servent d'autre part de moyens de posi- tionnement latéral aux ailes 125.
En référence à la figure 14, les moyens de retenue avant comportent une tige 141 maintenue transversalement par deux flancs latéraux avant 142 de la plaque support 6 et destinée à servir d'appui à l'avant de la chaussure, et à coopérer avec une butée 143 des moyens d'ancrage avant pour retenir la chaussure selon l'axe longitudinal, les flancs latéraux avant 142 permettant d'autre part de maintenir l'avant de la chaussure latéralement.
Les moyens de retenue arrière comportent une tige 144, maintenue transversalement par deux flancs latéraux arrière 145 de la plaque support 6, et destinée à servir de moyen d'emboîtement aux moyens d'ancrage arrière 124, 125, 126 (décrits plus haut en référence à la figure 13), les flancs latéraux arrière 145 permettant d'autre part de maintenir l'arrière de la chaussure latéralement.
En référence à la figure 3, le maintien de l'arrière de la chaussure est obtenu par au moins un ergot 11 de la chaussure destiné à se positionner dans des cavités 12 d'un bossage 13 solidaire de la plaque support 6. Dans une autre variante de réalisation, le ou les ergots 11 pourraient aussi bien être maintenus dans ledit bossage et coopérer avec des cavités du talon ou de la semelle. Pour éviter tout bourrage de neige, le bossage 13 ou le talon peut comporter des lumières 14 reliant les cavités 12 à l'extérieur. Le bossage 13 comprend d'autre part une surface d'appui 14 de la chaussure.
En référence à la figure 15, les moyens d'ancrage arrière comportent un logement de la tige 144 ménagé entre trois pattes 150, 151, 152 d'une tôle 153 fixée à la chaussure, la patte médiane 151 étant de préférence pliée vers le bas de sorte que ladite tige 144 puisse se caler entre les surfaces inférieures des pattes latérales 150, 152 et la surface supérieure de la patte médiane 151.
En référence à la figure 16, les moyens d'ancrage arrière peuvent être réalisés par une tige 160 disposée transversalement dans la semelle, et dont les extrémités sont destinées à coopérer avec des encoches 161 ménagées dans des flancs latéraux 162 de la plaque support, s'élevant de part et d'autre de la chaussure. Lesdits flancs latéraux permettant par ailleurs de positionner l'arrière de la chaussure, latéralement.
Les moyens d'ancrage ou de retenue comportent de préférence un réglage de leur positionnement selon l'axe longitudinal de la chaussure, pour permettre le rattrapage d'un jeu d'usure éventuel.
Selon l'exemple de la figure 17. les moyens d'ancrage arrière peuvent être rapprochés avec précision des moyens d'ancrage avant, au moyen d'une vis 170 prenant appui d'une part sur une butée 126a, 153a des moyens d'ancrage 126, 153, et d'autre part sur un élément solidaire de la chaussure 171.
Selon l'exemple de la figure 3. le réglage pourrait être réalisé par exemple par un déplacement du bossage 13 sur la plaque support 6. par un déplacement d'une partie du talon sur la semelle, par des ergots 11 réglables ou des ergots 11 interchangeables de différentes longueurs.
Les moyens d'ancrage et de retenue, avant et arrière, comportent des surfaces d'engagement, telles que des arrondis ou des chanfreins 125a, 143a, 145a, 154, 162a, (figure 13, 14, 15, 16, 17), destinées à faciliter leur emboîtement lors de l'enclenchement de la chaussure sur la fixation.
Ces surfaces sont représentées seulement à titre d'exemple non limitatif, et peuvent êtres de géométries différentes, et formées dans d'autres pièces que celles présentées ci-dessus. Pour enclencher la chaussure sur la fixation 2 ou 3, l'utilisateur procède, dans une première phase, à l'emboîtement de l'arrière de la chaussure sur la fixation de manière à introduire les moyens d'ancrage dans leurs moyens de retenue correspondants. Dans une deuxième phase, l'utilisateur appuie sur l'avant de la chaussure, provoquant le pivotement du crochet 101 sur la surface 8, à l'encontre de son rappel élastique. La chaussure est enclenchée sur la fixation lorsque le crochet 101 vient se caler dans le logement 9 de l'organe de verrouillage 7, 100.
Dans les exemples de dispositifs de retenue de type "step in" décrits plus haut, l'em- boitement des moyens d'ancrage arrière dans les moyens de retenue arrière s'effectue par un mouvement du pied vers l'avant, l'emboîtement étant garanti ensuite par un emboîtement, des moyens d'ancrage avant dans des moyens de retenus correspondants, qui empêche la chaussure de reculer; mais il est tout à fait possible d'avoir une disposition inverse, tel que l'emboîtement de l'arrière de la chaussure se fasse par un mouvement du pied vers l'arrière, les moyens d'emboîtement avant empêchant la chaussure d'avancer.
La liaison pivot d'une fixation 2, 3 est à présent décrite en référence à la figure 3 : la plaque support 6 est centrée et retenue verticalement sur la planche 1 par un épaulement ménagé dans une came 18, laquelle est fixée sur une plaque de base 16 fixée par des vis 5 à la planche de glisse 1. De manière à favoriser la rotation de la plaque support 6 par rapport à la
planche de glisse 1, une tôle 17 d'antifriction est intercalée entre ladite plaque support 6 et la planche de glisse l .
La came 18 comporte d'une part, des surfaces qui permettent d'actionner le moyen de liaison 4 lors de la rotation de la plaque support 6, et d'autre part, des surfaces qui coopèrent avec le dispositif de déclenchement en torsion, pour transmettre les efforts de torsion Mz à la plaque de base. La position angulaire de cette came 18 sur la plaque de base 16 détermine l'orientation de la fixation selon l'axe z, en position enclenchée de la fixation. La fixation de la came 18 permet donc le réglage angulaire de ladite came pour que l'utilisateur puisse orienter ses pieds dans une position de confort qui lui est personnelle. La came 18 est positionnée par un emboîtement conique sur la plaque de base 16 et serrée verticalement par une vis 19 qui assure un emboîtement rigide et un blocage de la rotation par frottement dans la position angulaire souhaitée par l'utilisateur. La came 18 transmet l'effort Mz à la plaque de base 16 et donc à la planche de glisse 1 , et afin d'empêcher un glissement éventuel de ladite came 18 sur le cône de la plaque de base 16, des striures ou dentures peuvent être réalisées sur les surfaces en contact des parties coniques.
Dans un autre mode de réalisation, on peut augmenter la surface de frottement de l'assemblage conique, en réalisant une couronne conique dans la plaque de base 16, et une rainure correspondante, dans la came 18.
Le dispositif de déclenchement en torsion comporte deux bras 20 de "torsion" (figures 3 et 4) disposés de part et d'autre de la came 18, et montés pivotants à l'une de leurs extrémités sur la plaque support 6 par des axes de pivotement 21, de préférence parallèles à l'axe Ol. Les bras 20 comportent chacun, à une certaine distance de leur axe de pivotement
21, un bossage 22. Le bossage 22 peut être réalisé au moyen d'un galet maintenu pivotant sur un axe 23, pour diminuer le frottement de contact avec la came 18. les bossages 22 sont desti- nés à coopérer avec des cavités ou encoches principales 24 ménagées dans le flanc de la came
18, de manière à bloquer la rotation de la plaque support 6 par rapport à la plaque de base 16 en position d'enclenchement de la fixation 2 ou 3. Les bras 20 sont rappelés élastiquement l'un vers l'autre dans une position qui permet l'interaction des bossages 22 et des cavités 24 par un moyen de génération d'énergie. Selon un autre exemple de réalisation du dispositif de déclenchement en torsion, la came 18 peut comporter des bossages destinés à coopérer avec des cavités ménagées dans les bras 20.
Le moyen de génération d'énergie est constitué de deux ressorts de compression 25. Ces ressorts 25 sont maintenus appuyés contre les bras 20, au moyen d'un tirant 26 et d'une vis 27 de réglage du niveau de déclenchement en torsion.
Le tirant 26 passe aux travers des ressorts 25, ledit tirant étant muni d'une lumière 28 au travers de laquelle les extrémités des bras 20 peuvent se mouvoir afin de coopérer avec les ressorts 25. Le tirant 26 comporte à ses extrémités d'une part une butée 29 de retenue d'un premier ressort 25. et d'autre part un filetage pour recevoir l'extrémité filetée de la vis 27. La tête de la vis 27 servant de butée de retenue au deuxième ressort 25.
Le tirant 26 est donc monté "flottant" entre les deux ressorts 25. Ce montage garantit une précontrainte égale sur chaque ressort 25.
Dans une variante de réalisation, le tirant 26 peut être remplacé par une vis passant au travers de cavités ménagées dans les bras 20 ainsi qu'à l'intérieur des ressorts 25. de sorte que la tête de la dite vis et un écrou de ladite vis appuient chacun sur l'extrémité d'un ressort 25.
Dans une autre réalisation, le moyen de génération d'énergie peut être constitué d'au moins un ressort de traction, l'une des extrémités de chaque ressort étant fixée sur un premier bras 20. Les autres extrémités des ressorts sont fixées sur un deuxième bras 20 par éventuellement l'interposition d'un élément de réglage constitué d'une vis et d'un écrou. Le flanc de la came 18 peut comporter, de chaque côté des cavités 24, au moins une cavité ou encoche auxiliaire (non représentée) destinée à coopérer avec le bossage 22 de sorte que chaque bossage 22 s'engage successivement d'une cavité auxiliaire à l'autre, lors du déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion. Le couple Mz nécessaire pour provoquer le déclenchement dudit dispositif dépend des formes des surfaces en contact desdites cavités et des bossages 22, et naturellement de la force exercée par le moyen de génération d'énergie 25.
Les cavités auxiliaires sont, de préférence, asymétriques en ce que chacune présente une pente plus faible en direction de la cavité 24 la plus proche que dans la direction opposée, de sorte que le couple Mz, qui permet de ramener la fixation en position "enclenchée" (bossages 22 positionnés dans les cavités 24) est nettement plus faible que le couple Mz qui provoque le déclenchement.
On décrit à présent le déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion lorsqu'un couple Mz est transmis entre la chaussure et la plaque support 6. Le déclenchement dudit dispositif se produit lorsque le couple Mz n'est plus équilibré par le couple résultant des forces de contact des bossages 22 dans les cavités 24 de la came 18. Les composantes radiales des forces de contact sur lesdits galets écartent les bras 20 à l'encontre de la force des ressorts 25. Les bossages 22 s'échappent des cavités 24. Il y a déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion lorsque les bossages 22 viennent s'appuyer sur des rampes 30 de la came 18, les pentes des rampes 30 favorisant la rotation de la plaque support 6 dans la direction du
couple qui provoque le déclenchement. Les bras 20, supportant les bossages 22, se rapprochent l'un de l'autre en étant rappelés par les moyens de génération d'énergie 25, en exerçant sur la plaque support 6 un couple dans le sens du déclenchement, qui favorise la montée d'un bossage 31 sur une rampe 32, comme décrit plus précisément ci-dessous. Les rampes 30 correspondent de préférence aux rampes 32 de sorte que lorsque les bossages 22 commencent à glisser sur les rampes 30, le bossage 31 commence à monter sur l'une des rampes 32.
La rotation des plaques supports 6 des fixations 2. 3 doit être limitée pour éviter la traction et l'endommagement du moyen de liaison 4, lors d'une rotation excessive des plaques supports 6 après libération des chaussures. Le blocage de la rotation peut être effectué par des butées du dispositif de déclenchement en torsion, par exemple en disposant des butées 33 au bas des rampes 30 de la came 18, sur lesquelles viennent se caler les bossages 22, après déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion.
Le dispositif de déclenchement du dispositif de retenue de type "step in" comprend (figures 3 et 4) :
- le verrou 7 d'un des dispositifs de retenue de type "step in" décrit précédemment, le verrou 7 étant maintenu par un pivot 34 disposé transversalement dans la plaque support 6 ;
- une butée amovible 35, guidée en translation dans une cavité de la plaque support 6. Ladite butée 35 est rappelée dans une position stable par le ressort 36, pour constituer une butée ri- gide 37 sur laquelle s'appuie le verrou 7 en position de fermeture. La butée amovible peut comporter des galets 38 en contact d'une part avec la plaque support 6, et d'autre part avec le verrou 7, afin de diminuer le frottement qui s'oppose à sa translation.
- un palonnier 39, maintenu pivotant autour d'un axe O4 d'une plaque support 6 et, dans cet exemple, coaxial à l'axe de pivotement 21 d'un des bras de "torsion" 20 par simplification de construction; le palonnier 39 est relié au moyen de liaison par une butée 44 et comporte d'autre part, une surface d'appui 39a destinée à pousser la butée amovible 35 à l'encontre du ressort 36.
Le moyen de liaison 4 est, par exemple, un câble de Bowden, qui comprend, d'une part, une gaine 40 coopérant avec les palonniers 39 pour déplacer, dans chaque fixation 2, 3, l'organe de butée amovible 35 du dispositif de déclenchement du dispositif de retenue de type "step in", et permettre la rotation du verrou 7 du dispositif de retenue, et, d'autre part, un câble 41 de la gaine 40 entre les fixations 2 et 3.
Les moyens d'actionnement du moyen de liaison 4, comprennent, dans chaque fixation 2, 3, un bras 42 maintenu pivotant autour d'un axe O3 d'une plaque support 6, l'axe O3
étant dans cet exemple, par simplification de construction , coaxial à l'axe de pivotement 21 d'un bras de "torsion" 20, en vis à vis de l'axe 04 du palonnier 39; chaque bras 42 comporte une butée 43 du câble 41 et une butée 31. destinée à coopérer avec des zones 32a et 32 du flanc de la came 18; la zone 32a est circulaire de centre 01. et est bordée de rampes 32 desti- nées à pousser le bossage 31 de sorte qu'il s'éloigne de l'axe 01, pivotant le bras 42 pour le déclenchement des fixations 2 et 3.
L'actionnement du moyen de liaison 4 est provoqué par la rotation d'une première fixation 2 ou 3, c'est-à-dire la rotation d'une plaque support 6 autour d'une came 18, suite au déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion de ladite fixation. Au-delà d'un cer- tain angle de rotation, dans un sens ou dans l'autre, le bras 42 est poussé par une rampe 32, exerçant une traction à une extrémité du câble 41. L'autre extrémité du câble 41, dans la deuxième fixation 3, ou respectivement 2, étant bloquée par un bras 42 en butée contre la zone 32a de la came 18, la traction du câble se traduit par une compression de la gaine 40 du câble de Bowden. La compression de ladite gaine pousse, dans chaque fixation 2 et 3, le palonnier 39, qui lui même pousse la butées amovible 35 à l'encontre du ressort 36, dans une position de déclenchement, permettant la rotation du verrou 7 et la libération du crochet 101.
Pour que ledit dispositif puisse se réinitialiser, il est nécessaire de faire pivoter à la main la fixation qui a déclenché en "torsion", pour la remettre en position "enclenchée" (bossages 22 calés dans les cavités 24). L'utilisateur doit pouvoir libérer ses chaussures de ses fixations sans effort, lorsqu'il souhaite marcher. Un câble ou un levier accessible manuellement peut être disposé dans une fixation 2, 3 de façon à commander le pivotement du bras 42 ou du palonnier 39 ou le déplacement de l'organe de butée amovible 35. Un exemple de réalisation est présenté dans la figure 4, au moyen des câbles 41a et 41b qui actionnent le palonnier 39 respectivement le bras 42.
Le moyen de liaison 4 peut comporter, sur une extrémité de la gaine 40 ou du câble 41, un moyen de réglage permettant de faire varier la longueur de la gaine par rapport au câble. Dans l'exemple de la figure 4, le réglage peut être effectué par la butée 44, dont une extrémité est vissée dans le palonnier 39. La figure 5 permet d'expliquer le déclenchement mutuel des organes de fixation 2, 3 après déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion d'une fixation 2 ou 3, à l'aide du premier exemple de réalisation des moyens d'actionnement du moyen de liaison 4, qui est le câble 41 à gaine 40 du type dit câble de Bowden, précédemment décrit. Chaque plaque support 6 comporte :
- un dispositif de retenue d'une chaussure comportant des moyens de retenue arrière de moyens d'ancrage arrière d'une chaussure et au moins un moyen de verrouillage 7, 35 d'au moins un moyen d'ancrage 101 référencés à titre d'exemples nullement limitatifs (figure 3),
- un pivot d'axe 01 , - un dispositif de déclenchement en torsion, non représenté, pour maintenir élastiquement la plaque support 6 dans une position angulaire stable (position "enclenchée" dudit dispositif) et libérer la rotation de ladite plaque 5 autour de l'axe 01 lorsqu'un couple de torsion Mz sur la chaussure dépasse une vaieur prédéterminée; le dispositif de déclenchement en torsion peut naturellement être réalisé différemment du dispositif de déclenchement en torsion décrit ci- dessus à titre d'exemple, en référence à la figure 4;
- un dispositif de déclenchement des moyens de verrouillage 7, 35 du dispositif de retenue; lesdits moyens de verrouillage sont référencés en référence à l'exemple de réalisation de la figure 3, ils sont représentés schématiquement dans les figures 5 à 8 et peuvent par conséquent être réalisés différemment, selon la configuration du dispositif de retenue d'une chaussure. Le dispositif de déclenchement comprend un palonnier 39 (de la fixation 2 ou 3) maintenue pivotant sur un axe O4, et sur lequel est maintenu appuyé un organe de butée amovible 35, par au moins un organe élastique 36 ; l'organe de butée amovible 35 est représenté dans une position qui maintient au moins un verrou 7 en position d'enclenchement ; lesdits organes de butée 35 permettent, lorsqu'ils sont repoussés par le palonnier 39 à l'encontre des organes élastiques 36, le déplacement des verrous 7 libérant la chaussure ; selon deux configurations différentes du dispositif de déclenchement, le palonnier 39 est :
. soit rappelée élastiquement, par des moyens de génération d'énergie 50, dans une position de déclenchement en repoussant les organes de butée 35, . soit maintenue par la compression de la gaine 40, en position d'enclenchement à l'encontre des moyens de génération d'énergie 50,
- des moyens d'actionnement du moyen de liaison 4 comprenant:
. la gaine 40 entre les fixations 2 et 3, maintenue entre les butées 43 des palonniers 39 des fixations respectives 2 et 3, de telle sorte qu'une compression de ladite gaine 40 exerce des moments sur lesdits palonnier 39 qui sont opposés aux moments exercés par les moyens de génération d'énergie 50;
. le câble 41, qui relie les bras 42 des fixations respectives 2 et 3, en étant fixé par ses extrémités sur lesdits bras 42 par des butées 43; chaque bras 42 est maintenu pivotant autour d'un axe O3 de la plaque support 6 correspondante ; la rotation des bras 42 est commandée par une came 18 solidaire de la planche de
glisse 1, et sur laquelle s'appuie ledit bras 42 par l'intermédiaire d'un éventuel galet, de sorte que la distance rectiligne qui sépare les butées 43 diminue, permettant la rotation des palonniers 39.
Les flancs de la came 18 destinés à être en contact avec le bras 42 comportent, d'une part, une zone 32a sensiblement circulaire qui maintient le bras 42 dans une position "d'enclenchement" comme représenté sur la figure 3, et, d'autre part, de chaque côté de la zone 32a. des rampes 45 permettant au bras 42 de pivoter vers l'intérieur de la came 18 lors de la rotation, dans un sens ou dans l'autre, de la plaque support 6, après déclenchement du dispositif de déclenchement en torsion. Le pivotement du bras 42 provoque le relâchement du câble 41 et de la gaine 40, permettant la rotation des palonniers 39 en position de déclenchement, ceux-ci étant entraînés par les moyens de génération d'énergie 50.
Des butées permettent de limiter la rotation des palonniers 39 telles que:
- les butées 46 limitent la rotation desdits palonniers en position de déclenchement,
- la butée 47 limite la rotation du palonnier 39 en position d'enclenchement, La figure 6 présente un deuxième exemple de réalisation des moyens d'actionnement du moyen de liaison 4.
On rappelle que, dans la réalisation de la figure 5, la détente du câble 41 autorise la rotation des palonniers 39, lesquels sont entraînés par leurs moyens de génération d'énergie 50, en position de déclenchement. Le but de ce deuxième exemple est que le déclenchement mutuel des organes de fixation 2, 3 soit commandé par une traction du câble 41, lequel entraîne ainsi les palonniers 39 en position de déclenchement.
On précise de plus que la figure 6 est un schéma cinématique des moyens d'actionnement de l'exemple de réalisation décrit ci-dessus en référence aux figures 3 et 4; Le moyen de liaison 4 comprend, d'une part, une gaine 40 qui coopère avec des palonniers 39 pour déplacer les organes de butée amovibles 35 des fixations 2, 3, et permettre le déplacement des verrous 7. Il comprend, d'autre part, un câble 41 qui coopère avec des bras 42, de la même manière que dans l'exemple de la figure 3. Les bras 42 coopèrent par contre avec des flancs des cames 18, qui se distinguent de ceux des cames 18 de la figure 5 par le fait qu'elles poussent maintenant les bras 42 vers l'extérieur desdites cames, lors du déclenchement de la fixation.
Le moyen de liaison 4 est actionné par la rotation de la plaque support 6 autour de la came 18, selon le même principe de fonctionnement que celui décrit ci-dessus, dans l'exemple de réalisation des figures 3 et 4.
La longueur du câble 41 est choisie de telle sorte que ledit câble soit légèrement dé¬ tendu, permettant aux organes de butée amovibles 35 d'être chacun maintenu en appui par ses moyens de génération d'énergie 36. contre une butée de la plaque support 6 ou contre le pa¬ lonnier 39 dont la rotation est limitée par une butée 47 (les butées 47 définissent une position de référence de la position d'enclenchement des organes de butée amovibles 35).
Le frottement du câble 41 dans ladite gaine 40 à pour conséquence, lors de la compression de la gaine 40 provoquée par le câble 41, qu'un seul des palonniers 39 est entraînée par la gaine 40. Pour garantir que le déplacement de la gaine 40 fasse pivoter les palonniers 39, des butées 46 ont été disposées afin de limiter la rotation desdits palonniers 39, de sorte que lorsque l'un d'eux arrive en position de déclenchement contre une butée 46, la gaine 40 soit forcé de se déplacer de manière à entraîner l'autre palonnier 39 en position de déclenchement.
La figure 7 est un schéma analogue à la figure 5. pour une variante du premier exemple de réalisation des moyens d'actionnement du moyen de liaison 4 de deux organes de fixation 2, 3, le moyen de liaison 4 coopérant avec des dispositifs de déclenchement à coulis- seaux 48 au lieu des palonniers 39.
Chaque coulisseau 48 est maintenu guidé en translation dans une plaque support 6 d'une fixation 2, 3. Lesdits coulisseaux remplacent les palonniers 39 des exemples précédents afin de pousser les organes de butée amovibles 35 dans une position de déclenchement. Les moyens d'actionnement du moyen de liaison 4 des deux organes de fixation 2, 3 se distinguent de ceux de la figure 5 par le fait que la gaine 40 est maintenant en appuis sur le bras 42, le câble 41 étant relié aux coulisseaux 48.
Chaque coulisseau 48 comporte:
- une butée 43 d'accrochage du câble 41,
- des moyens de génération d'énergie 50 qui rappellent élastiquement le coulisseau 48 dans une position de déclenchement,
- une rampe 49 destinée à pousser un organe de butée 35 à l'encontre des organes élastiques 36 dans une position de déclenchement qui permet le déplacement des verrous 7 libérant la chaussure.
Des butées permettent de limiter le déplacement des coulisseaux 48 telles que: - les butées 46 limitent le déplacement des coulisseaux 48 en position de déclenchement,
- la butée 47 limite le déplacement du coulisseau 48 en position d'enclenchement,
La figure 8 est un schéma analogue à la figure 6, pour une variante du deuxième exemple de réalisation des moyens d'actionnement du moyen de liaison de deux organes de fixation, le moyen de liaison 4 coopérant avec des dispositifs de déclenchement à coulisseau 48. Les cou-
lisseaux ont donc la même action sur ies organes de butée amovibles 35 que les palonniers 39.
Chaque coulisseau 48 est disposé dans la plaque support 6 de manière similaire à la figure 5.
On se contente de rappeler succinctement les éléments permettant l'actionnement dudit moyen de liaison 4.
Chaque coulisseau 48 comporte :
- une butée 43 d'accrochage du câble 41 ,
- des moyens de génération d'énergie 51 qui maintiennent élastiquement ledit coulisseau 48 dans une position d'enclenchement contre une butée 47, - des rampes 49 destinées à pousser les organes de butée 35 à l'encontre de leurs organes élastiques 36 dans une position de déclenchement qui permet le déplacement des verrous 7 libérant la chaussure,
- une butée 46 qui limite le déplacement dudit coulisseau 48 en position de déclenchement
- une butée 47 qui limite le déplacement dudit coulisseau 48 en position d'enclenchement. Dans d'autres exemples de réalisation des figures 3 et 4, les moyens d'actionnement du moyen de liaison 4 peuvent comporter une configuration similaire à celle présentée dans les figures 7 et 8, selon laquelle les extrémités de la gaine 40 sont chacune en appui sur une butée des bras 42, et les extrémités du câble 41 sont liées à un palonnier 39. De même, dans d'autres exemples de réalisation des figures 7 et 8, les moyens d'actionnement du moyen de liaison 4 peuvent comporter une configuration similaire à celle présentée dans les figures 5, et 6, selon laquelle les extrémités du câble 41 sont chacune maintenue liés à un bras 42, et les extrémités de la gaine en appui sur un coulisseau 48.
Dans les variantes de réalisation comportant un déclenchement mutuel par traction du câble 41, il est important de protéger le câble dans le cas où les deux fixations déclencheraient en torsion. En effet, le déplacement des palonniers 39 est limité par les butées 46 lors du déclenchement d'une première fixation. Ces dites butées ne permettent pas un déplacement supplémentaire du câble par rapport à la gaine qu'imposerait le déclenchement de la deuxième fixation. Un organe de protection tel qu'un ressort précontraint peut être disposé en série avec la gaine ou le câble. L'effort de précontrainte étant prévu supérieur à l'effort à transmettre par la gaine 40 ou le câble 41 lorsqu'une des fixations déclenche.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits, mais elle est susceptible au contraire de recevoir de nombreuses modifications qui apparaîtront à l'homme du métier. C'est ainsi par exemple que n'importe quelle variante décrite pour les organes de retenue et d'ancrage avant pourra être utilisée avec une variante quelconque décrite pour
les organes de retenue et d'ancrage arrière. De même, on pourra prévoir que les moyens d'ancrage et de retenue soient permutés, c'est à dire que les moyens décrits en liaison avec la chaussure pourront être prévus sur l'accessoire de sport, pour coopérer avec des moyens décrits en liaison avec l'accessoire de sport qui seront alors prévus sur la chaussure. De la même façon, les moyens de retenue et d'ancrage décrits pour obtenir l'engagement des moyens d'ancrage arrière dans les moyens de retenue arrière, puis par un enclenchement par appui de l'avant de la chaussure des moyens d'ancrage avant dans les moyens de retenue avant, pourront aussi bien être réalisés pour que l'engagement soit obtenu par un mouvement du pied de l'arrière vers l'avant que par un mouvement du pied de l'avant vers l'arrière.