PERFECTIONNEMENT POUR DISPOSITIF D'IDENTIFICATION
La présente invention concerne un dispositif d'identification, notamment, pour l'identification des animaux. Elle concerne plus particulièrement les boucles d'identification qui permettent, lors de la pose, d'effectuer un prélèvement automatique du cartilage de l'oreille afin d'analyse ADN du code génétique de l'animal identifié.
L'identification des animaux, et notamment des animaux d'élevage destinés à la consommation, a toujours été un problème préoccupant pour l'homme et en particulier dans nos pays industrialisés où il est nécessaire de connaître la provenance, le lieu d'élevage et l'historique de l'animal, notamment, avant sa mise dans le circuit de consommation. Ces problèmes apparaissent d'ailleurs comme de plus en plus sensibles et importants à l'heure actuelle, et ce, notamment en raison de la crise dite de la "vache folle".
Dans la filière de l'élevage, l'identification et la traçabilité des animaux est devenue une nécessité. Ce besoin est apparu pour des raisons sanitaires évidentes liées au transport des animaux ainsi que pour des raisons de lutte contre les fraudes en relation avec la qualité des cheptels. Pour y répondre, les directives sanitaires des états imposent généralement d'associer à chaque animal des documents officiels d'accompagnement et des repères matériels fixés sur l'animal.
Ces repères matériels sont appelés « boucles d'identification » qui sont habituellement fixées sur les oreilles de l'animal.
Ces boucles d'identification sont généralement constituées d'une partie mâle composée d'une étiquette plate souple, reliée à un fût et d'une
partie femelle composée d'une seconde étiquette plate souple reliée à corps présentant un orifice d'encliquetage destiné à recevoir le fût de la partie mâle. Pour identifier un animal, les deux étiquettes de la boucle sont inscrites d'un numéro d'identification, puis, à l'aide d'une pince adaptée, les deux parties sont fixées entre elles sur l'oreille de l'animal. La pince de bouclage comporte à cet effet un pointeau sur l'une de ses branches et un alésage étage sur l'autre, le pointeau servant de guidé support pour le fût de l'élément mâle, tandis-que l'alésage étage reçoit le corps de l'élément femelle.
Au cours de cette opération, la partie mâle perfore l'oreille de l'animal et vient s'encliqueter automatiquement dans la partie correspondante de la partie femelle, l'encliquetage étant généralement conçu de façon à être inviolable, afin d'empêcher la falsification de l'identification.
Ce système de boucles d'identification est simple et bon marché mais présente l'inconvénient de ne pas authentifier d'une manière scientifique irréfutable l'animal sur lequel il est appliqué.
Aussi il a été déjà proposé un perfectionnement selon lequel il est fait un prélèvement de cartilage de l'oreille de l'animal, lors de la pose de la boucle, le prélèvement se faisant grâce à un bouchon découpeur positionné en extrémité du fût de la partie mâle, ledit prélèvement étant conservé dans un tube réceptacle, qui est conservé. Lors de la pose de la boucle, le bouchon découpeur poussé par le fût, .perfore l'oreille de l'animal, en prélevant un morceau de cartilage, introduit dans le tube réceptacle qui est ainsi conservé, le bouchon réceptacle fermant le tube récepteur.
Les trois parties, boucle mâle, boucle femelle, tube de prélèvement sont identifiées, par un même marquage ou autres, de telle sorte qu'il ne puisse y avoir par la suite de confusion entre le prélèvement et l'animal.
L'inconvénient d'une telle boucle réside dans le fait que le tube de prélèvement est indépendant de la boucle femelle.
Dans ces conditions, même si le tube réceptacle est encliqueté, avant la pose, par un moyen quelconque sur l'élément femelle de la boucle, les écarts d'identification (par marquage ou autres) entre ledit tube et l'élément femelle de la boucle sont possibles.
Le moyen de garantir la suppression de ces écarts consiste à réaliser dans une seule et même pièce l'élément femelle de boucle et le tube réceptacle, tandis que leur séparation ne s'effectue qu'au moment final, c'est à dire à la fin du bouclage, un tel procédé étant décrit dans la demande de brevet français N° 0113777, déposée par la demanderesse.
Le tube de prélèvement a besoin de garantir la livraison du cartilage aux laboratoires d'analyse et son stockage pendant plusieurs années. Il doit interdire le débouchage du tube par simple pression manuelle sur son corps.
Par ailleurs, afin d'assurer une grande longévité sur l'oreille de l'animal, la boucle doit s'effacer devant les obstacles sur lesquels l'animal est susceptible de se frotter ou de s'accrocher. C'est pourquoi, les étiquettes mâles et femelles ainsi que le fût mâle doivent être aussi souples que possible.
Une autre contrainte est d'interdire le débouclage puis le rebouchage aisé de la même boucle sur un autre animal et ainsi de créer la confusion entre l'animal et le prélèvement. Cette confusion serait la porte ouverte à des fraudes possibles, même si, par nature, le prélèvement ADN est lui-même la garantie absolue du niveau d'identification.
La présente invention permet de répondre à toutes ces contraintes,
et résoudre les inconvénients précités grâce à des moyens simples, fiables, sûrs, efficaces et peu onéreux, et ce, en permettant un prélèvement inviolable de chair de l'animal, simultanément à la pose de la boucle d'identification. Le prélèvement est utilisé à la demande pour établir la carte génétique de l'animal, laquelle est unique pour chaque être et animal vivant.
Ainsi, selon l'invention, le dispositif d'identification, est du type constitué par une boucle d'identification formée par un élément mâle et un élément femelle qui comportent chacun des moyens d'accouplement complémentaires destinés à coopérer ensemble, ledit élément mâle comprenant un fût mâle, tandis que l'élément femelle présente un logement en creux à l'intérieur duquel sont destinés à venir se positionner et se verrouiller ledit fût mâle, et est caractérisé en ce que l'extrémité du fût mâle comprend un bouchon découpeur, et un transmetteur d'effort, ledit transmetteur d'effort étant disposé entre le bouchon découpeur et l'extrémité du fût mâle, qui comprend un trou central d'extrémité.
Selon; une. caractéristique complémentaire, le tube réceptacle, le bouchon découpeur et le transmetteur d'effort sont réalisés en une matière plus rigide que celle constituant les éléments mâle et femelle.
Selon d'autres caractéristiques complémentaires, le transmetteur d'efforts est indépendant et amovible, est en forme de cuvette, formée par une paroi périphérique cylindrique , et une paroi transversale d'appui, et comprend logement central destiné à coopérer avec l'extrémité du pointeau de la pince de bouclage, tandis que la paroi périphérique est destinée à recevoir le bouchon découpeur.
Par ailleurs, le bouchon découpeur est indépendant et amovible et est constitué par une paroi périphérique cylindrique pour constituer une pièce tubulaire dont l'une de ses extrémités est destinée à coopérer avec
l'extrémité du fût mâle, et dont l'autre extrémité se présente sous la forme de cuvette à bord tranchant, destinée à découper et réceptionner une portion de l'oreille de l'animal, les deux extrémités étant séparées par une paroi transversale d'obturation.
L'invention concerne aussi le procédé de mise en œuvre du dispositif d'identification qui comprend les différentes étapes suivantes :
-Préalablement à la pose de la boucle, l'élément mâle est placé sur le pointeau du mors mâle de la pince de bouclage.
-Puis, le transmetteur d'efforts sur lequel a été préalablement positionné le bouchon découpeur pour former un ensemble d'extrémité, est placé en bout du fût, et sur le sommet du pointeau.
-Parallèlement l'élément femelle avec son tube réceptacle et son étiquette est engagé dans l'alésage étage du mors femelle de la pince de bouclage.
- On procède ensuite à la fermeture progressive de la pince, c'est-à-dire à la pose de la boucle sur l'oreille de ranimai.
Selon des caractéristiques complémentaires du procédé, dans la première phase de pose, lors de l'effort manuel exercé sur la pince, le pointeau de la pince appui directement sur le transmetteur d'effort qui pousse à son tour le bouchon découpeur, et en ce que, pendant l'avance dudit bouchon, la partie mâle est poussée par le support d'appui du mors mâle, qui est en appui sur la base de l'élément mâle, et le bouchon découpeur mâle perfore l'oreille de l'animal pour en prélever une rondelle du cartilage, tandis qu'à l'issue de la perforation, le fût mâle commence à s'engager dans le logement correspondant de la partie femelle, et que, pendant cette opération, le bouchon découpeur, qui est toujours positionné à l'extrémité de l'élément mâle, vient pénétrer dans la cavité
interne du tube réceptacle, jusqu'à ce qu'il soit en butée contre l'épaulement interne, et ainsi faire office de bouchon étanche pour le tube réceptacle, puis, en poursuivant la fermeture de la pince, l'encliquetage se termine, par coopération des crans du fût mâle avec les crans correspondants de l'élément femelle, et qu'enfin, à fond de fermeture de la pince, le dernier cran d'encliquetage s'engage, le transmetteur d'effort repousse la base du tube et sectionne le tube de la partie encliquetage de la boucle femelle, par rupture de la zone de rupture.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.
La figure 1 représente une vache munie du dispositif d'identification selon l'invention.
La figure 2 représente la mise en place proprement dite de la boucle d'identification à l'aide de la pince.
La figure 3, illustre une pince de pose utilisée lors de la mise en place de la boucle, mais sans les deux éléments de la boucle d'identification.
La figure 4 est une vue latérale en coupe longitudinale représentant les cinq parties constituant la boucle d'identification.
La figure 5 est une vue latérale partielle en coupe longitudinale représentant les éléments de la boucle avant leur utilisation, lors de leur mise en place sur les mors de la pince.
La figure 6 est une vue de détails à plus grande échelle montrant l'extrémité du fût, son bouchon découpeur, et le transmetteur d'effort.
La figure 7 est une vue à plus grande échelle montrant plus en détails la boucle femelle.
Les figures 8, 9, 10, illustrent les différentes étapes successives du procédé de mise en place de la boucle d'identification selon l'invention.
Selon le mode de réalisation donné à titre d'exemple, et portant la référence générale (1), le dispositif d'identification est destiné à l'identification d'un animal tel qu'une vache (2). Ce dernier est communément appelé boucle d'identification et est fixé à l'une des oreilles (3) de l'animal, comme cela est illustré à la figure 1, et à la figure 2.
La mise en place de ladite boucle sur l'oreille de l'animal à identifier se fait grâce à une pince de pose (4), tel que cela est illustré à la figure 2 et à la figure 3.
La boucle est constituée de façon connue en soi par deux éléments principaux (5, 6), à savoir, un premier élément appelé élément mâle (5), et un deuxième élément appelé élément femelle (6).
Ces deux éléments du dispositif d'identification (1) sont destinés à coopérer ensemble pour permettre leur accrochage entre eux et à l'oreille, grâce à des moyens d'accouplement disposés sur chacun d'eux. Les deux éléments, présentent chacun une paroi d'identification (7, 7') destinée à supporter l'information ou l'identification sous la forme d'un marquage à l'encre ou au laser ou sous la forme d'une étiquette électronique.
Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, et comme le montrent les illustrations, les moyens d'accouplement sont constitués par au moins un profil en saillie (8) appelé fût mâle, disposé sur l'élément mâle (5) dont l'extrémité est destinée à coopérer par engagement dans un logement en creux (9) de l'élément femelle (6) dont le profil est de forme complémentaire.
A cet effet le fût mâle (8) présente avantageusement un ensemble de crans de retenue (10) de forme tronconique, disposés de manière successive et périphérique, destinés à coopérer avec des crans similaires (26) réalisés dans le logement (9).
Selon le mode de réalisation illustré figures 4 et suivantes, le fût mâle
(8) comporte avantageusement trois crans de retenue (10a, 10b, 10c) orientés de manière identique. Il va de soi que le nombre de crans de retenue pourrait être différent sans pour autant sortir du champ de protection de l'invention. Les crans de retenue, sont des portions de cônes dont les sommets sont situés vers l'avant, afin de créer pour chacun deux une surface d'appui et de verrouillage (lia, 11b, lie), dont on expliquera le fonctionnement ci après dans la description.
Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'élément femelle (6) présente un logement en creux (9) à l'intérieur duquel sont destinés à venir se positionner et se verrouiller le fût mâle (8) avec son ensemble de crans de retenue (10), chacun des crans de retenue (10a, 10b, 10c) venant présenter leur surface d'appui avant (lia, 11b, lie) transversale contre des surfaces de butée (12a, 12b, 12c) complémentaires des crans correspondants (26) de l'élément femelle (6). Notons que la forme du logement en creux (9) est complémentaire au jeu près de celle du profil en saillie (8).
L'élément femelle (6) constitué par un corps de base (18) est prolongé par une partie tabulaire (22), constituée par une paroi tabulaire (14) et une paroi d'extrémité (21) pour former une cavité interne (20). Ladite partie tabulaire, appelée tube réceptacle est relié au corps de base (18) de l'élément femelle proprement dit par une zone de rupture (19). Cette zone de rupture est constituée par une striction annulaire afin de créer une zone de moindre épaisseur, rendant possible la séparation du
tube récepteur (22), du corps de l'élément femelle par rupture de ladite zone de rupture.
Selon l'invention, le dispositif d'identification est avantageusement réalisé en matière plastique par un procédé d'injection, par exemple, la matière utilisée devant être relativement élastique, de manière à pouvoir faire coopérer le profil en saillie . (8) et le logement en creux (9) par emmanchement, ledit emmanchement s' effectuant par la déformation élastique du profil de retenue en creux de l'élément femelle. Il va de soi que la forme du logement ou le nombre de crans de retenue du profil en saillie pourraient être différent, sans pour autant sortir du champ de protection de l'invention. De même, le dispositif d'identification pourrait être obtenu dans d'autres matériaux que les matières plastiques et être réalisé autrement que par injection.
On ajoutera que la paroi d'identification (7') de l'élément femelle (6) est un élément indépendant du corps de base (18) et fixé sur ce dernier. Ainsi le corps de base (18) avec son tube réceptacle (22) peut être réalisé dans un matériau plus rigide que celui de : la paroi d'identification correspondante (7') qui doit être avantageusement très souple, comme on l'a vu précédemment.
Selon l'invention la boucle d'identification (1) constituée de l'élément maie (5) et de l'élément femelle correspondant (6) comprend en plus un premier élément complémentaire, que nous appellerons, un bouchon découpeur (15). Ce dernier est un élément indépendant destiné à être disposé de façon amovible, sur un deuxième élément complémentaire (27) sur lequel nous reviendront plus loin.
Le bouchon découpeur (15) est constitué par une paroi périphérique cylindrique pour constituer une pièce tabulaire dont l'une de ses extrémités est destinée à coopérer avec l' extrémité (37) du deuxième
élément complémentaire (27), et dont l'autre extrémité se présente sous la forme de cuvette à bord tranchant, destinée à découper et réceptionner une portion de l'oreille de l'animal, les deux extrémités étant séparées par une paroi transversale d'obturation (17).
Selon l'invention, la boucle comprend un deuxième élément complémentaire (27), que l'on appellera transmetteur d'effort (27) réalisé avec une matière rigide tel qu'en matière plastique dur. On notera aussi que le fût mâle (8) comprend à son extrémité un trou d'extrémité (28) faisant la continuité du trou central (29) dudit fût, qui est destiné à recevoir le pointeau métallique (35) du mors mâle (40) de la pince.
Le transmetteur d'effort (27) est indépendant et amovible, est en forme de cuvette, formée, par une paroi périphérique cylindrique (31), et une paroi transversale d'appui (32), et comprend, logement central (271) destiné à coopérer avec l'extrémité du pointeau (35) de la pince de bouclage (3), tandis que la paroi périphérique est destinée à recevoir le bouchon découpeur (15).
On notera que le transmetteur d'effort (27) disposé entre le fût mâle (8) et le bouchon dècoupeur (15), favorise l'inviolabilité de la boucle d'identification.
L'ensemble fonctionne de la façon suivante :
Préalablement à la pose de la boucle (1), l'élément mâle (5) est placé sur le pointeau (35) du mors mâle (40) de la pince de bouclage (3).
Puis le transmetteur d'efforts (27) sur lequel a été préalablement positionné le bouchon découpeur (15), pour former un ensemble d'extrémité (270), est placé en bout du fût (8), et sur le sommet du pointeau, tel que cela apparaît à la figure 8.
Parallèlement l'élément femelle (6) avec son tube réceptacle (22) et son étiquette (7') est engagée dans l'alésage étage du mors femelle (41) de la pince de bouclage (3).
En position prête pour le bouclage, on notera que le support d'appui (33) du mors mâle, est en appui sur la base (34) de l'élément mâle (5) de la boμcle mâle et que le pointeau (35) est engagé dans le trou central (29) du fût mâle, tandis qu'il est suffisamment long pour que son extrémité (36) soit en appui sans jeu sur le transmetteur d'effort (27).
On procède ensuite à la fermeture progressive (F) de la pince (3), c'est-à-dire à la pose de la boucle (1) sur l'oreille (3) de l'animal (2), comme représenté aux figures 8, 9, 10.
Dans là première phase de pose, lors de l'effort manuel exercé sur la pince, le pointeau (35) de la pince appui directement sur le transmetteur d'effort (27) qui pousse à son tour le bouchon découpeur (15). Pendant l'avance du dit bouchon (15) la partie mâle (5) est poussée par le support d'appui (33) du mors mâle, qui est en appui sur la base (34) de l'élément mâle, et le bouchon découpeur (15) mâle perfore l'oreille de ranimai pour en prélever une rondelle du cartilage (30).
A l'issue de la perforation, le fût mâle (8) commence à s'engager dans le logement correspondant (9) de la partie femelle (6).
Pendant cette opération, le bouchon découpeur (15), qui est toujours positionné à l'extrémité de l'élément mâle (8) vient pénétrer dans la cavité interne (20) du tube réceptacle (22), jusqu'à ce qu'il soit en butée contre l'épaulement interne (23), et ainsi faire office de bouchon étanche pour le tube réceptacle, tel que cela est représenté aux figures 9 et 10.
Puis, en poursuivant la fermeture de la pince, l'encliquetage se termine, par coopération des crans (10) du fût mâle (8) avec les crans
correspondants (26) de l'élément femelle (6).
Enfin, à fond de fermeture de la pince, le dernier cran d'encliquetage s'engage, le transmetteur d'effort (27) repousse la base du tube et sectionne le tube de la partie encliquetage de la boucle femelle, par rupture de la zone de rupture (19).
Au relâchement de la! pince, les deux mors (40, 41) s'écartent, le pointeau (35) s'extrait du fût mâle (8) et libère la boucle, le tube réceptacle (22) de prélèvement, fermé par le bouchon découpeur (15), reste prisonnier de l'alésage de la pince et le transmetteur d'effort (27) dont le rôle est terminé tombe de lui-même, tel qu'illustré à la figure 10. En tombant, le transmetteur d'effort (27) dégage l'extrémité du fût mâle, le fût mâle faisant alors apparaître v trou central d'extrémité (28) qui favorise l'inviolabilité.
Après ouverture de la pince de pose (4), la situation est la suivante :
Les éléments maie et femelle (5, 6) avec leurs étiquettes (7, 7') sont fixés à l'oreille (3) de l'animal, le tube réceptacle (22) contenant le morceau d'oreille (30), obturé par le bouchon découpeur (15) est détaché de la boucle.
Grâce au prélèvement de chair constitué par le morceau d'oreille, il est possible par une analyse ADN comparative ultérieure de vérifier que le prélèvement fait ultérieurement sur l'animal identifié par un marquage déterminé, correspond bien au prélèvement témoin (30) fait lors de la pose de la boucle (1), qui a été conservé dans un tube portant le même marquage.
Ajoutons que le tube réceptacle (22), le bouchon découpeur (15) et le transmetteur d'effort (27) sont réalisés en une matière plus rigide que
celle constituant les éléments mâle et femelle.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.