Patins à chaussures normales
L'invention concerne des patins à roues ou à roulettes en ligne, utilisables avec des chaussures ordinaires.
Il était connu d'utiliser des patins à quatre roues ou roulettes avec des chaussures ordinaires. Sur les plus anciens, la chaussure était assujettie au socle du patin par l'intermédiaire de sangles et, sur les plus récents, une chaussure à tige montante, de type chaussure de basket, était préalablement fixée par la semelle directement contre le socle par un système de vis et d'écrous.
Pour les patins à roues en ligne, par contre, il a fallu rigidifier les chaussures et solidariser celles-ci, de construction, aux socles des patins, tout en prolongeant la tige des chaussures vers le haut afin d'obtenir le maintien des roues en position verticale dans le prolongement des jambes, en interdisant toute sollicitation transversale des chevilles et en limitant longitudinalement l'articulation de celles-ci.
Il résulte de cela un alourdissement des patins et une gêne importante pour le patineur, qui ne peut, de ce fait, développer toutes les possibilités de patinage que devraient normalement offrir les patins en ligne et évoluer avec ceux-ci sur des pentes et dans des passages étroits. On a donc, en quelque sorte, appliqué aux patins en ligne les techniques de fixation et de mise en oeuvre développées dans le domaine du ski alpin, en contraignant les patineurs à utiliser les patins en ligne comme des skis, avec ce que cela sous-entend comme frustration au niveau de l'évolution sur le terrain.
On connaît déjà certains dispositifs destinés à maintenir transversalement les chevilles, tout en favorisant une certaine flexion des jambes. Un tel dispositif est décrit dans la demande de brevet français N° 2 745 988. Des chaussures spéciales, à semelle rigide et à tige de hauteur réduite, fixées à demeure sur le socle des patins, sont conçues pour être utilisées avec un élément de guidage longitudinal, destiné à accompagner la jambe lors des flexions, de sorte que la cheville reste maintenue dans le sens transversal. Un tel dispositif, s'il octroie un peu de souplesse aux chevilles dans le sens longitudinal, n'autorise cependant aucune inclinaison latérale de la jambe par rapport au socle du patin, et, par conséquent, aucun désalignement du plan des roues des patins par rapport aux jambes, d'une part, ni, d'autre part, d'inclinaison de la semelle des chaussures par rapport au sol, même lors d'évolution sur des terrains en pente, ce qui limite donc aussi l'utilisation de ce type de patins à de très faibles pentes et à une évolution sur celles-ci pratiquement en trace directe. Quant à la chaussure utilisée, elle est spécifique de cette sorte de patin et est fixée à demeure sur le socle de celui-ci.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. L'invention, telle qu'elle est caractérisée, résout le problème consistant à créer des patins à roues ou roulettes en ligne, avec lesquels, d'une part, un désalignement latéral des jambes par rapport au plan matérialisé par les roues ou les roulettes soit autorisé, avec accompagnement, si nécessaire, d'un fléchissement des jambes, et, d'autre part, une certaine latitude d'inclinaison longitudinale de la semelle des chaussures par rapport au sol soit permise.
Le patin à roues ou à roulettes en ligne selon l'invention se caractérise, principalement, en ce que le socle dudit patin est relié au corps du patineur par un montant et un anneau et en ce que le socle est surmonté d'un repose-pied inclinable par rapport au dit socle.
Selon divers modes de réalisation, le montant reliant, par l'intermédiaire d'un anneau, le socle du patin au corps du patineur, est situé sur l'arrière du socle et dans le plan médian de celui-ci, ou sur l'un des côtés dudit socle.
Le montant est, selon le cas, fixe par rapport au socle ou articulé par rapport à celui-ci. Dans ce dernier cas, l'extrémité inférieure du montant peut être prolongée vers le bas, au-delà de son axe d'articulation, et être reliée à un dispositif de freinage qu'il actionne en recourant à des moyens connus.
Dans le mode de réalisation fixe, une certaine flexibilité peut être donnée au montant .
Selon un mode de réalisation, correspondant au montant fixé sur le côté du socle, le repose-pied est solidarisé au montant, perpendiculairement à cel ui -ci , par l'intermédiaire d'un axe par rapport auquel il s'articule longitudinalement.
Selon un autre mode de réalisation, correspondant à un montant situé sur l'arrière du socle, le repose-pied est relié au dit socle par l'intermédiaire d'une chape, par rapport à laquelle le repose-pied s'articule par l'intermédiaire d'un axe, supporté par la dite chape, disposé transversalement par rapport au socle.
Selon le cas, la chape supportant le repose-pied est située sur l'avant, sur l'arrière ou au milieu du socle.
Selon un autre mode de réalisation, correspondant à un montant situé sur le côté du socle, la chape est disposée sur le socle de façon que l'axe d'articulation qu'elle supporte et par rapport auquel le repose-pied s'articule soit disposé longitudinalement par rapport au socle. Dans ce cas, la chape est située dans le milieu du socle ou au voisinage de l'un des côtés de celui-ci.
Selon un mode de réalisation préférentiel, le repose-pied comporte une semelle articulée longitudinalement ou transversalement, selon que ledit repose-pied est articulé transv ersalement ou longi tudinalement . L'axe d'articulation de ladite semelle est disposé alors respectivement transversalement par rapport au repose- pied, ou longitudinalement par rapport à celui-ci ; le dit axe d'articulation étant situé, dans le dernier cas, sur l'un des côtés dudit repose-pied.
Préférentiel lement aussi, le repose-pied articulé est rappelé par au moins un ressort contre au moins une butée fixée sur le dessus du socle.
La semelle articulée est, de préférence, rappelée elle aussi par au moins un ressort contre au moins une butée fixée sur le dessus du repose-pied.
Préférentiellement encore, le dispositif de fixation au montant de l'anneau reliant le corps du patineur audit montant coulisse longitudinalement et librement par rapport à celui-ci.
Selon un mode de réalisation, correspondant à l'articulation longitudinale du repose-pied par rapport au socle, par l'intermédiaire d'une chape disposée dans le milieu de celui-ci, et à l'articulation transversale d'une semelle par rapport audit repose-pied, le montant est fixé à l'axe d'articulation du repose-pied et s'articule par rapport à celui-ci.
Selon un autre mode de réalisation, à repose-pied inclinable longitudinalement par rapport au socle du patin et à semelle inclinable transversalement par rapport audit repose-pied, le montant est situé à l'arrière du socle et est articulé longitudinalement par rapport à celui-ci.
Les avantages obtenus, grâce à cette invention, consistent principalement en ceci que, compte-tenu de la latitude d'inclinaison latérale qui est laissée aux jambes par rapport aux patins et à la latitude d'inclinaison longitudinale par rapport au sol qui est laissée aux pieds, les patins peuvent être utilisés pour évoluer sur des surfaces très en pente, même peu dégagées, tout en conservant aux pieds des chaussures ordinaires, puisque celles-ci n'ont à encaisser aucune sollicitation et que les chevilles peuvent remplir leur rôle naturel et conserver ainsi leur souplesse sans aucun risque ; la même remarque pouvant être faite pour les genoux, puisque les jambes peuvent aussi fléchir pour accompagner le mouvement des pieds par rapport au socle des patins.
D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation de chacune des variantes de patins revendiquées, données à
titre d'exemple non limitatif au regard des dessins annexés, sur lesquels :
- la figure la représente une vue de côté d'un patin à repose-pied non articulé, équipé d'un montant latéral fixe,
- la figure lb représente une vue de l'arrière du patin selon la figure la,
- la figure 2a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied non articulé, équipé d'un montant situé à l'arrière du socle du patin,
- la figure 2b représente une vue de l'arrière du patin selon la figure 2a,
- la figure 3a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un socle, équipé d'un montant latéral fixe muni d'un anneau coulissant,
- la figure 3b représente une vue de l'arrière du patin selon la figure 3a,
- la figure 4a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un socle, équipé d'un montant fixe situé à l'arrière du socle,
- la figure 4b représente une vue de l'arrière du patin selon la figure 4a,
- la figure 5a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un
socle, équipé d'un montant latéral fixe supporté par deux roues d'axes très rapprochés,
- la figure 5b représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un socle, équipé d'un montant latéral fixe supporté par trois roues, dont celle située au milieu est décalée vers le bas par rapport aux deux autres, de façon que les trois roues soient tangentes à un même arc de cercle,
- la figure 6a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un socle, équipé d'un montant situé sur l'arrière, supporté par deux roues d'axes très rapprochés analogues à celles équipant le patin représenté à la figure 5a,
- la figure 6b représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un socle, équipé d'un montant situé sur l'arrière, supporté par trois roues décalées comme représenté sur la figure 5b,
- la figure 7a représente une vue de côté d'un patin à deux roues à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un montant, à anneau coulissant situé sur le côté du socle,
- la figure 7b représente une vue de côté d'un patin correspondant à celui représenté à la figure 7a, mais à roue médiane amovible supplémentaire décalée vers le bas,
- la figure 7c représente une vue de l'arrière d'un patin selon la figure 7b,
- la figure 8a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un axe supporté par une chape fixée sur le dessus d'un socle, équipé d'un montant fixe situé sur l'arrière, supporté par deux roues distinctes,
- la figure 8b représente un patin correspondant à celui représenté à la figure 8a, mais à deux roues d'axes très rapprochés,
- la figure 8c représente un patin correspondant à celui représenté aux figures 8a et 8b, mais à trois roues décalées verticalement comme représenté à la figure 5b,
- la figure 8d représente une vue de l'arrière d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un axe supporté par une équerre fixée sur le côté gauche d'un socle équipé d'un montant situé sur l'arrière,
- la figure 8e représente une vue de l'arrière d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un axe supporté, d'un côté, par un montant fixe situé sur l'un des côtés du socle et par une équerre analogue à celle représentée sur la figure 8d, mais située de l'autre côté du socle, face au montant ; le repose-pied étant équipé d'une semelle articulable,
- la figure 8f représente une vue de côté du patin à montant latéral et à repose-pied et semelle articulables, représenté sur la figure 8e,
- la figure 8g représente un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à un axe supporté par une
chape fixée sur le dessus d'un socle équipé d'un montant fixe, situé sur l'arrière ; le dit repose-pied étant muni d'une semelle articulable latéralement,
- la figure 8h représente une vue de l'arrière du patin selon la figure 8g,
- la figure 9a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied fixe par rapport à un socle muni d'un montant latéral articulé, utilisé pour actionner à volonté un dispositif de freinage,
- la figure 9b représente une vue de l'arrière du patin selon la figure 9a,
- la figure 10a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied fixe par rapport à un socle muni d'un montant articulé situé sur l'arrière, utilisé pour actionner à volonté un dispositif de freinage,
- la figure 10b représente une vue de dessus partielle du patin selon la figure 10a, montrant le détail de l'articulation du montant,
- la figure l ia représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement de l'avant vers l'arrière par rapport à un axe supporté par une chape, fixée sur le dessus et sur l'avant d'un socle équipé d'un montant latéral articulé,
- la figure 1 1b représente une vue de l'arrière du patin selon la figure l ia,
- la figure 12 représente un patin analogue à celui représenté sur la figure l ia, mais à montant articulé situé sur l'arrière du socle,
- la figure 13a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé latéralement par rapport à l'axe d'une chape située sur l'un des côtés d'un socle, face à un montant articulé situé de l'autre côté,
- la figure 13b représente une vue de l'arrière du patin selon la figure 13a,
- la figure 14a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé latéralement comme sur la figure 13a, mais à montant articulé situé sur l'arrière du socle,
- la figure 14b représente une vue de l'arrière du patin selon la figure 14a,
- la figure 15a représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement par rapport à l'axe d'une chape fixée sur le dessus et au milieu d'un socle équipé d'un montant articulé ; le repose-pied étant muni d'une semelle articulée latéralement,
- la figure 15b représente une vue de l'arrière du patin selon la figure 15a,
- la figure 15c représente une vue de côté d'un patin à repose-pied articulé longitudinalement et à semelle articulable latéralement, correspondant à celui représenté à la figure 15a, mais à montant articulé latéralement par rapport à l'axe d'articulation du repose-pied,
- la figure 15d représente une vue de l'arrière du patin selon la figure 15c.
Les figures représentent des patins à chaussures ordinaires, comportant un socle 2, supporté par des roues 13, muni d'un montant 1, à anneau coulissant 14, de fixation à la jambe 15, se fixant au pied par des sangles 16 ; le dit socle 2 supportant un repose-pied 3 articulable autour d'un axe 6 ou 7 et étant rappelé contre au moins une butée 5 par au moins un ressort 4 et supportant une semelle 11, articulable autour d'un axe 12 et étant rappelée par des ressorts 4 contre des butées 5 supportées par le repose- pied 3.
En examinant maintenant plus en détail les figures la à 2b, on remarque, tout d'abord, que le montant 1, qu'il soit fixé sur le côté, selon les figures la et lb, ou sur l'arrière, selon les figures 2a et 2b, permet, grâce à l'anneau coulissant 14 dont il est équipé, de maintenir parfaitement la jambe 15 dans le plan médian longitudinal du socle 2, c'est-à-dire sensiblement dans le plan des roues 13, quelle que soit la sorte de chaussure utilisée, puisque celle-ci ne joue plus aucun rôle dans le maintien de la jambe 15 dans le plan des roues 13. L'alignement du pied par rapport au repose-pied 3 ou/et au socle 2 et le maintien de la semelle de la chaussure contre ledit repose-pied 3 étant assurés par des sangles 16, qui, si elles sont correctement réglées, sont suffisantes pour solidariser temporairement le pied au patin, étant donné l'existence du montant 1 muni de l'anneau 14, dont le périmètre est réglable selon la morphologie du patineur.
En se rapportant aux figures 3a à 4b, on remarque que, dans ces modes de réalisation à montant 1 latéral (figures 3a et 3b) ou arrière (figures 4a et 4b), comparativement aux modes de réalisation la à 2b décrits ci-dessus, le socle 2 est surmonté d'un repose-pied 3, auquel sont reliées les sangles 16, qui est articulé longitudinalement de l'arrière vers l'avant par rapport à un axe 6 porté par une chape 61 fixée sur l'arrière du socle 2, avec rappel permanent du repose-pied 3 par ressort 4 contre une butée 5 fixée sur l'avant du socle 2.
Ainsi, dans ce mode de réalisation, une certaine inclinaison, de l'avant vers l'arrière, de la semelle de la chaussure par rapport au socle 2 du patin est autorisée, dans la limite permise par le dispositif de rappel 4 et le montant 1, qui peut, pour cela, être doté d'une certaine flexibilité, voire être articulé par rapport au socle 2, comme cela apparaîtra sur d'autres modes de réalisation décrits plus loin.
En examinant les figures 5a à 6b, on remarque que les patins dont il s'agit, et qui constituent des variantes des modes de réalisation représentés sur les figures 3a à 4b, se distinguent de ceux-ci par le montage des roues 13 par rapport au socle 2. La figure 5b montre, notamment, un patin à trois roues 13 imbriquées longitudinalement, décalées verticalement de façon que la bande de roulement des roues soit tangente à un arc de cercle commun, la roue médiane étant décalée vers le bas en conséquence par rapport aux deux autres restées au même niveau. Un tel montage permet de conserver toujours un appui au sol et facilite les changements de direction.
En se rapportant aux figures 7a à 7c, on remarque que, dans les modes de réalisation correspondants, le socle 2 est muni d'un montant rigide latéral 1, sur le côté interne duquel est fixé un axe 7 servant d'articulation à un repose- pied 3, qui peut ainsi être librement articulé sous l'action du pied, sur l'avant ou sur l'arrière. Les figures 7b et 7c représentent, tout particulièrement, un patin à deux roues 13, de rayon ri et r2, normalement écartées, entre lesquelles il est possible d'imbriquer une roue escamotable de plus grand rayon r3.
L'examen des figures 8a à 8d montre que, selon certains modes de réalisation s'inspirant des variantes correspondant aux figures 7a à 7c décrites ci-dessus, le repose-pied 3 est articulé par rapport au socle 2 par l'intermédiaire d'un axe 7 fixé perpendiculairement sur la face interne d'une équerre 71, comme le montre plus précisément la figure 8d.
Sur les variantes de réalisation représentées par les figures
8e à 8h, le repose-pied 3 est surmonté d'une semelle 11, articulable latéralement par rapport audit repose-pied 3 par l'intermédiaire d'un axe 12 supporté par une chape 121 fixée sur l'un des côtés et sur le dessus du repose-pied 3, lui-même articulable longitudinalement par l'intermédiaire d'un axe transversal reliant un montant latéral fixe 1 à une équerre située du côté opposé (figures 8e et 8f), ou deux équerres, formant chape, fixées sur les côtés opposés du socle 2, lorsque le montant 1 est situé sur l'arrière.
L'examen détaillé des figures 9a à 10b met en évidence les deux façons d'utiliser le montant 1, lorsque celui-ci est
articulé par rapport au socle 2 par l'intermédiaire d'un axe 9 ou 9bis, pour actionner, à volonté, un dispositif de freinage 8.
Les patins représentés aux figures lia à 12 ne diffèrent de ceux des figures 3a à 4b que par l'utilisation d'un montant 1 articulé par rapport à l'un des côtés du socle 2 (figures lia et 11b), ou à l'arrière du socle 2 (figure 12), et par la position de la chape 61 supportant l'axe d'articulation 6 du repose-pied 3 qui, dans ces modes de réalisation, est fixée vers l'avant du socle 2, afin de favoriser plutôt un rappel sur l'arrière du pied du repose-pied 3 contre les butées 5 sous l'action des ressorts 4.
Les patins représentés aux figures 13a à 14b diffèrent de ceux des figures lia à 12, précédemment décrites, par le fait que le repose-pied 3 est articulé latéralement par l'intermédiaire d'un axe 6 supporté par une chape 61 fixée sur le côté du socle 2, avec rappel par des ressorts 4 contre des butées 5 situées du côté opposé ; ceci quelle que soit la position du montant 1, qui, dans ce cas, est articulé.
En examinant maintenant plus en détail les figures 15a à 15d, on remarque que, dans ce mode de réalisation préférentiel, s'inspirant des modèles représentés aux figures 8e à 8h, le repose-pied 3 est articulable longitudinalement par l'intermédiaire d'un axe 7 supporté par deux équerres, formant chape, fixées de chaque côté et vers le milieu du socle 2, afin de pouvoir faire basculer indifféremment le dit repose-pied 3 sur l'avant ou sur l'arrière, et la semelle 11 est articulable latéralement par rapport à un axe 12, avec rappel en permanence par ressort 4 contre une butée 5 ; le montant 1 étant, selon le
cas, situé sur l'arrière du socle 2 et articulé par rapport à celui-ci par l'intermédiaire d'un axe 9bis, ou situé sur le côté dudit socle et articulé par rapport à l'axe d'articulation 7 du repose-pied.
Ainsi, il ressort de la description qui vient d'être faite des différents modes de réalisation de l'invention que le montant 1, sous toutes ses formes, solidarise le socle du patin avec toute partie du corps située au-dessus de la cheville, ce qui libère celle-ci de toute contrainte et permet, en conséquence, l'utilisation de tout type de chaussures et permet des flexions avants et arrières d'assez grande amplitude, ce qui, dans le cas d'utilisation avec des roues munies d'un dispositif anti-retour, autorise le pas du marcheur et du coureur, c'est-à-dire en ligne droite, d'où un gain de vitesse, avec possibilité de monter des pentes raides ; la grande possibilité de flexion des chevilles permet d'imaginer tous types de pivotement du repose- pied de l'avant vers l'arrière ; la flexion latérale permettant, par ailleurs, de nombreuses possibilités de freinage, ce qui augmente la sécurité malgré la vitesse accrue et permet de descendre des pentes raides et étroites et de passer dans la foule en toute sécurité. Les chevilles étant protégées, il est possible d'accroître le diamètre des roues et de les munir, éventuellement, de pneumatiques, en vue d'obtenir un meilleur freinage et de pouvoir rouler en terrain caillouteux, d'autant qu'il est facile de monter en ligne droite et de freiner en descente. Les patins avec montants articulés sont destinés particulièrement aux roues en ligne, alors que les montants fixes permettent l'usage de roues très rapprochées dans le sens avant-arrière.
Avec le patin à deux roues en ligne, on obtient pratiquement un point de contact au sol, ce qui facilite les changements de direction. Les variantes, correspondant aux figures 5b et 8c, permettent un balayage de l'avant vers l'arrière de la jambe, avec tous ses avantages. Les roues peuvent être disposées en oblique, d'où un point d'appui au sol en ligne et une ligne très courte.
Les modes de réalisation qui combinent le montant articulé et le repose-pied inclinable latéralement permettent une grande aisance de flexion de la cheville de l'avant vers l'arrière et rendent le freinage possible dans toutes les positions d'appui. Le risque d'entorse est très réduit, étant donné que l'inclinaison latérale du repose- pied peut être faible, mais suffisante pour certains cas de freinage, qui peuvent, d'ailleurs, être actionnés par n'importe quelle partie du repose-pied mobile, ou par le montant articulé, ce qui permet une grande diversité de possibilités. En effet, ces différents modes de réalisation, qui permettent, soulignons-le, soit une flexion antérieure et/ou soit latérale de la cheville, sont très utiles, car, ou le repose-pied et/ou la semelle peuvent actionner tous types de freinage des roues : freins à tambour ou à disque ou à friction sur les flancs ou sur les parties roulantes de la roue ou par friction au sol.
Par ailleurs, l'utilisation de l'articulation de la cheville redonne une flexion de jambe en trois points, ce qui facilite la réception lors de sauts.
Toutes combinaisons entre les différentes variantes restent bien évidemment possibles.